Bienvenue à l’épisode #307 de Coram Deo présenté en partenariat avec Publications Chrétiennes qui vous recommande le livre de C. John Miller, Le coeur d’un leader-serviteur
➡️ DESCRIPTION: On commence à servir dans l’Église rempli de foi et d’attentes joyeuses et après quelques années on court le risque de devenir cynique, amer et frustré. Dans cet épisode, il sera question de servir sans s’aigrir. Comment peut-on persévérer dans la vie d’Église en gardant un coeur joyeux et des attentes confiantes? Voici quelques conseils pastoraux de mes invités, Fred Bican et Vincent Lemieux.
TABLE DES MATIÈRE ET QUESTIONS
03:03 – Livre recommandé
06:19 – Introduction du sujet
1. À quoi ressemble un chrétien aigri?
2. Quel genre de situation finissent par rendre les chrétiens cyniques, amers et frustrés?
3. Quels sont les antidotes pour ne pas tomber dans l’aigreur ou pour en sortir?
44:40 – Hors-propos: retour de Coram Deo à la radio
48:44 – Bêtisier
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Ici bas, rien de ne sera parfait, même en marchant dans la direction de l’excellence.
Est ce le Père Éternel n’utiliserai pas des moyens de mécontentement pour nous faire préférer
Son monde a venir qu’Il nous promet a tous, car on ne peut aimer les deux royaumes , comme on ne peut servir deux maitres.
Dans la mesure ou il est inévitable de passer des moments, des périodes , d’amertume, d’aigrissement, ou même de colère, nous avons la possibilité d’avoir des moments de lamentations avec Lui, tout en préservant la paix au mieux possible avec les frères et sœurs qui, ne sont pas forcement responsables (ou coupable) de l’écharde qui nous pique dans le cœur.
Nous sommes aussi nos propres responsable, et nous pouvons porter un poids qui revient cycliquement aussi , pour avoir choisi le sentier étroit , car il y a un prix ,quand même, qui se paye.
On a une tendance a chercher une compensation dans une église, car renoncer à la vie du monde,
c’est aussi de l’abandon, accepter du renoncement, abnégation , et même des échecs pour la gloire de D.ieu. Certains même en on tout perdu. Beaucoup on sacrifié en se demandant « pourquoi », pour suivre le Seigneur.
Sur le sentier étroit, nous n’avons plus les moyens (faciles) du monde pour vite nous consoler, pour vite ravaler la pastille qui coince dans la gorge. On reste très « nu » avec notre peine du moment sous le regard de D.ieu. Surtout quand on voit que dans « le monde » tout feel correct pour les joueurs qui ont deja leurs récompenses.
Il est dur de se consoler avec ce que l’on ne voit pas , avec des choses qui ne nous sont pas (encore) palpables . Dans les Écritures, nous lisons des témoins qui ont vécu , vu , des choses ,
qui surement , nous manque, pour nous renforcer personnellement .
Mais dans ce monde décevant,
pendant les périodes de morosité, d' »aigritude », nous pouvons chaque jour , pour un petit moment, gravir une montagne et écouter le Seigneur :
Matthieu 5:
3 Bienheureux sont les pauvres en esprit ; car le Royaume des cieux est à eux.
4 Bienheureux sont ceux qui pleurent ; car ils seront consolés.
5 Bienheureux sont les débonnaires ; car ils hériteront la terre.
6 Bienheureux sont ceux qui sont affamés et altérés de la justice ; car ils seront rassasiés.
7 Bienheureux sont les miséricordieux ; car la miséricorde leur sera faite.
8 Bienheureux sont ceux qui sont nets de cœur ; car ils verront Dieu.
9 Bienheureux sont ceux qui procurent la paix ; car ils seront appelés enfants de Dieu.
10 Bienheureux sont ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le Royaume des cieux est à eux.
11 Vous serez bienheureux quand on vous aura injuriés et persécutés, et quand, à cause de moi, on aura dit faussement contre vous toute sorte de mal.
12 Réjouissez-vous, et tressaillez de joie ; parce que votre récompense est grande dans les cieux ; car on a ainsi persécuté les Prophètes qui ont été avant vous.
(David Martin).
N’oublions pas, nous avons un bagage a chialage a jeter au pied de la croix (rire) , et que nous avons des sœurs et frères qui souffrent pour la foi, ailleurs dans le monde.
Nous sommes des héritiers ,en Adam, d’une civilisation ingrate, matérialiste, utilitariste, consumériste, animale … Ne nous flagellons pas non plus pour nos défaillances, car nous avons tous cumulé un lot de défaillances du monde, et ne soyons pas non plus une éponge, une napkin, pour ceux qui ne veulent pas faire un effort …
Je suis un tout petit , un presque rien du tout , avec des sacs de prétextes pour être aigri (pour ici bas), mais avoir en tête et dans le cœur Ses dix paroles ainsi que les conséquences que sont les béatitudes , ça aide un maximum pour passer les creux de vagues. Et finalement, reconnaitre vivre un de ces moments fade, ne serai-ce pas un « bon » signe ? Il n’y a pas qu’à Paul, à qui l’Éternel a laissé une écharde …
Que notre Père des Cieux vous bénisse abondamment , belle reprise de l’émission avec un brelan d’as de la foi !
– En Christ –
Merci pour ces mots sages et lucides cher frère!