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Émission spéciale: analyse du verdict sur l’imposition du cours ÉCR

Hier la Cour suprême du Canada a rendu un verdict défavorable aux parents qui demandaient que leurs enfants puissent être exemptés du cours d’éthique et culture religieuse. La cour juge qu’il n’est pas anticonstitutionnel d’imposer le cours ÉCR aux enfants du primaire et du secondaire contre le gré des parents. Alors que nous offrons toutes sortes d’accommodements pour respecter la conscience et les croyances des gens d’autres cultures et religions, les parents chrétiens québécois, eux, sont forcés, par le pouvoir coercitif de l’État, de soumettre leurs enfants à un cours peu importe si celui-ci est contraire à leurs convictions. Nous respectons entièrement le devoir de neutralité de l’État en matière de religion, mais nous ne croyons pas que ce devoir donne la responsabilité à l’État de faire l’éducation religieuse de qui que ce soit et encore moins d’imposer cette éducation à des gens qui ne sont pas neutres en matière de religion… Nous percevons le cours ÉCR comme un instrument d’uniformisation idéologique qui viole, malgré ce qu’en pensent les tribunaux, la liberté de conscience et de religion de ceux qui veulent en être exemptés.

Dans ce panel, nous analyserons le verdict de la Cour suprême avec Patrick Andries de la Coalition pour la Liberté en Éducation (CLÉ) qui a assisté à toutes les audiences depuis le commencement. Le pasteur Stéphane Gagné du Réseau Chrétien de la Société Québécoise (RCSQ) discutera des enjeux que représente cette décision pour les parents chrétiens. Clément et moi-même nous joindrons à cette discussion pour tenter de faire ressortir ce qui nous apparaît un jour sombre pour la liberté dans notre pays.

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En supplément; réaction de l’avocat des parents:

Cour suprême du Canada ECR par marredescuistres

  1. Je ne suis pas contre les accomodement raisoonnable, mais je peut vous dire que je commence a être jaloux d eux. Je crois que si le Gouvernement du Canada permet aux immigrants d avoir certains accomodation, nous devrions y avoir droit aussi. Je trouve que le cour ÉCR est dépasser du fait qu’il n’est pas attapté a la société d’aujourd’hui.

  2. Pascal- c’est vraiment delicate, le sujet du cours ECR… Pour moi, j’enseign ce cours, et c’est incroyable comment j’ai la liberté de parler de Jésus dans mon cours- à non seulement les jeunes protestant, mais à tout le monde. Je n’ai pas le droit de dire mon opinion, mais je peux dire « ce que la Bible dit. » J’ai une paquet de Bibles dans ma class qu’on utilise quand on parle du christanisme. Ca dépend vraiment le prof qui enseign le cours… meme avant quand c’était des cours separer, dans mon école, il y avait un prof non-croyant qui donnait le cours protestant, et ca je n’était pas d’accord de quoi qui étaient enseigner- ce n’était vraiment pas protestant! J’encourage des chretiens d’enseigner ce cours d’ECR pour utiliser de partager qui est Dieu aux jeunes qui n’ont jamais entendu!!

  3. Carla, je ne pense pas que tu suives vraiment le programme (tu es supposé sans cesse faire des liens avec des personnages mythiques et légendaires du moins au primaire et ne pas faire un cours linéaire). Et au secondaire, si tu ramènes sans cesse Jésus tu ne respectes pas plus le programme, il faut que tu parles des autres religions et que tu dises que c’est aussi légitime. En éthique, tu ne peux pas corriger ou même vraiment intervenir pour « guider » des discussions, donc l’homosexualité c’est bien, l’avortement aussi, etc.

    De toute façon, les chrétiens sont minoritaires et j’ai entendu des futurs professeurs en ECR sur Radio-canada, c’était vraiment des missionnaires post-modernes.

  4. Nul, Legault ! Il ne connaît pas le dossier (à la fin du secondaire, expliquer l’histoire des religions ?) Et c’est qui son souffleur, ce Mario qui prétend qu’il y a un consensus ???

  5. D’après moi, le consensus c’est que tout les parti politique de l’assemblé national sont d’accord avec le cours ECR.

  6. J’y avais pensé et j’étais sur le point d’écrire que c’est tellement un bon exemple de l’impossible position neutre exigé des enseingants. En fait, on leur impose l’impossible.

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