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Avez-vous l’assurance de votre salut?

Un homme est assis dans la salle d’attente de son médecin. Sa nervosité est palpable : il n’arrive pas à se contenir, il bouge nerveusement et respire avec difficulté. Il tente vainement de se rassurer lui-même que tout ira bien, que son docteur lui annoncera de bonnes nouvelles. Mais cette pensée persiste au fond de lui : les nouvelles seront mauvaises. Il se sent comme un condamné à mort qui agonise pendant l’interminable attente de son supplice. Il craint que celui qui devrait être son thérapeute ne devienne son juge en lui faisant entendre un funeste verdict.

Il regarde autour de lui afin de trouver un réconfort. Il voit ceux qui sont malades et craint que sa maladie ne soit pire encore. Il est hanté par le souvenir de gens qu’il a connus et qui sont morts. Il n’éprouve aucune joie malgré ses efforts pour se changer les idées ou se réconforter. Cette salle d’attente est un vrai purgatoire.

Puis il est appelé à entrer dans le cabinet du médecin… Il ressort au bout de quelques minutes après un entretien avec son docteur : il est maintenant un homme complètement différent. Son cœur est complètement allégé, il n’a plus envie de pleurer, mais de danser. Il est transporté par la joie; il sourit à tous ceux qu’il rencontre et aurait envie de consoler tous les malheureux.

Que s’est-il passé chez cet homme? Il a reçu la certitude que tout allait bien pour lui et qu’il n’avait rien à craindre de la maladie mortelle qu’il redoutait. Autrement dit, il a obtenu l’assurance qu’il vivrait et il a vu toutes ses inquiétudes se dissiper. En réalité, il n’y a aucune différence entre l’état de cet homme avant et après qu’il rencontre son médecin. Il était en parfaite santé avant et il demeure en parfaite santé après. Cependant, maintenant qu’il sait que tout va bien, il ne vit plus dans le doute et la paix a envahi son âme; il est reconnaissant et il a une nouvelle motivation à faire le bien.

Les deux états de cet homme représentent deux sortes de chrétiens : ceux qui vivent dans l’espoir qu’ils ne périront pas, mais qui n’arrivent pas à atteindre l’assurance de leur salut et ceux qui ont la certitude de leur sécurité éternelle. Il n’y a pas de différence entre le salut de l’un et de l’autre, mais un seul possède l’assurance, tandis que l’autre est constamment en proie à l’angoisse du doute.

Dimanche prochain, si le Seigneur le permet, nous commencerons une étude dédiée à l’assurance du salut. Nous tenterons de répondre à la question: Pourquoi n’ai-je pas l’assurance du salut? La prédication, en réponse à cette question, sera diffusée en direct sur ce site à compter de 10h (heure du Québec) et sera ensuite mise en ligne.

Première publication le 11 avril 2014 @ 15 h 54 min

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  1. Pour moi l’assurance du salut est le même que l’accès au salut. C’est par la foi que nous somme sauvés et c’est par la foi que nous le restons.

    Se poser la question de la perte du salut, une fois sauvé est en quelque sorte une antithèse au salut. Paul de dire:

    « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne oeuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus Christ. » Php 1:6

    Ce passage ne milite pas pour un salut conditionnel à la performance du croyant. Il ne milite pas non plus pour une doctrine sur la non perte du salut.

    Paul nous invite à joindre notre foi à la sienne, affin qu’avec lui nous croyons en un Dieu qui se charge de nous garder dans le salut avec la même puissance et détermination que l’oeuvre qui’Il a accomplis pour nous sauver.

    1. Merci Frank pour votre commentaire. Je suis en accord avec vous, à l’exception que je crois que Ph 1.6 milite pour la « non-perte du salut » 😉
      C’est effectivement Dieu qui garde le croyant jusqu’à la fin… il le garde des invasions potentielles, mais également des évasions. Dieu nous garde de nous-mêmes. « 1 P 1:5 à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi », nous ne nous gardons pas nous-mêmes… et c’est tant mieux! mais Dieu nous garde par notre foi.

    1. Merci Michel. Je m’en réjouis et je donne gloire à Dieu pour sa bonne Parole qui console nos âmes.

  2. C’est complètement vrai. Les gens ont peur parce qu’ils doutent. Ils ne sont pas certains d’être en sécurité. Mais s’ils doutent, c’est qu’il y a une raison. Peut-être qu’ils ont fait du mal et ne se sont pas repenti. Ou alors ils doutent que Dieu les ait pardonné. Par contre, quand on a confiance, c’est comme si on est déjà auprès de Dieu.

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