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Aux prédicateurs soporifiques et aux Eutychus sur nos parvis

Suite à la conversation de la semaine dernière sur les raisons légitimes pour quitter son Église locale, Guillaume et Pascal discutent cette semaine de la prédication. Celle-ci n’est pas toujours une source d’encouragement, mais de qui est-ce la faute?

Cette émission traitera de la responsabilité des prédicateurs et de celle des auditeurs. Peut-on prêcher toute une vie sans se lasser? Peut-on écouter des sermons toute sa vie et en tirer continuellement des bénédictions et des instructions?

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  1. Preachounette ….. ? J’adopte! Non mais sérieusement, il semble effectivement qu’on soit entraîné dans une spirale dont il faut en combattre la force…et ce combat est la responsabilité de tous. Lutter pour ne pas abroger la proclamation de la Parole de Dieu, lutter pour le faire de manière vivante, car la Parole est vivante, c’est-à-dire qu’elle agit et n’est pas déconnectée du quotidien, lutter pour lui rendre toute la révérence qu’on lui doit, lutter contre cet esprit de divertissement qui règne dans le monde, lutter pour constamment poursuivre la sagesse et non le bien-être éphémère …

    Qu’un coeur bien disposé nous y prépare!

    Merci pour cette réflexion

  2. Bonjour.
    Je n’ai pas écouté le message mais j’ai entendu suffisamment de sermons pour m’autoriser cette intervention.
    Le problème numéro un de l’humanité se situe dans les relations humaines:
    Les relations sont:
    Difficiles;
    Possiblement dangereuses;
    Souvent hypocrites;
    Majoritairement humiliantes;
    Le reste du temps insignifiantes.
    La solution:
    Avoir des relations.
    La production principale des églises que je connais se résume en sermons et sermonage. Cette production est nulle en termes de relations. Que peut-on en attendre?

    1. Bonjour Michel,

      Vous n’avez pas besoin d’une autorisation particulière pour intervenir sur le sujet, sinon d’ordre éthique … mais commenter sans écouter est harsardeux dans ce sens que la réponse peut ne pas trouver écho avec le sujet en question…et c’est un peu le cas en ce moment 🙂

      Néanmoins, vous soulevez un point important : les relations dans l’église. Si le culte est la « plateforme » pour proclamer la Parole de Dieu, l’église ne doit pas se résoudre à n’être que le moment du culte. Le jour du Seigneur est central et primordial pour tout croyant, mais la vie d’église ne peut s’y réduire. En fait, une fois le sermont dit, la mise en pratique doit suivre. À quoi bon tout savoir sur tout si cela ne change rien dans nos vies au final ? Mais si la proclamation de la Parole est la responsabilité de l’enseignant, la mise en pratique est sous la responsabilité principale du croyant. Je dis « principale » parce que les plus forts dans la foi ont aussi la responsabilité de soutenir et d’exhorter les plus faibles dans la foi…
      Alors voilà, il y a un groupe d’humains pécheurs, avec différents arrière-plans, avec des mesures de foi différentes, avec des maturités différentes, avec des forces différentes, avec des idées différentes, avec des niveaux de connaissances différentes …bref, des humains bien différents qui n’ont en commun que l’évangile! Et c’est sur cette nouvelle fondation que tous doivent maintenant apprendre à construire leur maison selon les règles dictés par Dieu. Certains n’en sont qu’à ériger les premiers murs extérieurs alors que d’autres posent le bardeaux sur leur toit…sans parler que la technique de construction n’est plus selon les normes du monde, mais selon les normes de Dieu et il est dur de se défaire de nos vieilles habitudes….Le défi est grand, mais le résultat est glorieux puisqu’il ne peut venir que de Dieu.

      Mon frère, c’est dans ce champ que Dieu nous veut et qu’Il désire nous voir marcher dans sa lumière. Si l’enseignement permet de renouveler notre intelligence au moyen de la connaissance, c’est en étant les uns avec les autre que nous apprenons à nous dépouiller de l’homme ancien afin de revêtir l’homme nouveau et ce de progrès en progrès….
      De béliqueux à miséricordieux
      D’égoïste à altruiste
      De colèrique à doux
      ……
      Mais entre les pôles, il y a tout un continuum

      Dieu est gracieux jour après jour à notre égard.
      Soyons-le jour après jour à l’égard des autres.
      Surtout que, après réflexion, leur affront n’est rien en comparaison de notre infidélité envers L’Éternel.

      Et dans chacune de nos relations, distales ou proximales, rappelons nous Matthieu 7.1-5.

      Que Dieu te bénisse et t’accorde sa grâce abondamment.

      En Lui,

      Jacinthe

    2. Je mets un pouce en l’air à ce commentaire, doublé d’un « Amen! » bien senti! Merci Jacinthe 🙂

  3. Annoncer l’Évangile:

    Jésus le faisait avec beaucoup de succès: les gens venaient de loin pour l’entendre, ils se pressaient contre Lui au point de se piler sur les pieds les uns des autres, ils pouvaient rester près de Lui pendant des jours, au point qu’Il devait les mettre en repos, les nourrir et prendre soin de leur corps.

    Paul annonçait, lui aussi, l’Évangile avec beaucoup d’efficacité et de courage, bien que la grâce que Christ lui avait accordé avec abondance ne se résumait pas en l’éloquence et la rhétorique. Ce dont Eutychus s’est souvenu longtemps concernait surtout sa relation avec Paul. Si Paul pouvait compter sur 1 Eutychus, sur combien peut compter le preachouneur standard.

    La marche est haute!

    Merci pour votre patience à l’égard d’un Don Quichotte belliqueux, colérique, tout ensemble juge, accusé, jugé et condamné.

    1. Et cette même foule s’écria : crucifie-le! Mais là n’est pas la question…c’est un tout autre sujet 🙂

      Mais effectivement, la marche est haute, alors ayons de petites attentes tout en aspirant à l’amélioration avec patience et amour 🙂

      Ceci étant dit, je tiens à préciser qu’en disant belliqueux et colérique….ce n’est pas vous que je visais. Pardonnez-moi pour l’offense…vraiment. L’objectif était de vous encourager et non vous condamner…

      Étant moi-même dans le domaine social, je suis d’accord avec vous que les relations humaines sont de première importance. Mais ce que je tente de dire bien maladroitement, c’est que nous ne pouvons pas réquisitionner l’amour de l’autre et nous ne pouvons pas contraindre les autres d’être ce qu’ils ne sont pas. Pas plus que nous pouvons nous attendre à ce que l’enseignement et-ou l’enseignant change les gens spontanément…

      Car le travail ne peut être fait que par chaque individu. L’enseignant rappelle et précise les plans divins déjà écrits dans les Écritures et c’est à chacun de suivre le plan! Nous pouvons et nous devons nous changer nous-même, par la grâce de Dieu, par son Saint-Esprit en nous, qui nous donne cette capacité.

      Comme nous n’avons pas besoin d’attendre la demande de pardon pour pardonner, nou n’avons pas besoin d’attendre que les autres viennent vers nous pour aller vers eux ni même d’être aimer des autres pour les aimer. À cela, vous reconnaîtrez, j’espère, les enseignements de Jésus…

      Sachant cela, maintenant, avançons, aimons, pardonnons, exhortons, proclamons la vérité, vivons en nouveauté de vie…sanctifions notre propre vie à nous, sachant que « sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propose gloire et par sa vertu (2Pi 1.3). »

      Et si vous êtes seul à partir au combat, c’est peut-être qu’il n’y a pas de guerre de ce côté.

      Mais une guerre, il y en a une. Et moi je vois une mer de soldats bien armés qui combat…et qui triomphera…et qui a déjà triomphée!

      En Lui,

      Jacinthe

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