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L’Église catholique enseigne-t-elle vraiment le salut par les oeuvres?

J’ai grandi dans un environnement protestant de confession évangélique. La plupart des croyants adultes autour de moi étaient d’arrière-plan catholique. J’ai toujours entendu de la part de ces personnes que l’Église catholique enseigne le salut par les œuvres, c’est-à-dire que l’homme est sauvé grâce à ses propres œuvres qui lui méritent la vie éternelle. Cet enseignement est, aux yeux des protestants, en conflit manifeste avec l’enseignement de la Bible qui déclare explicitement : « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.  Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » (Ep 2.8-9)
L’enseignement catholique contredit-il les Écritures de manière aussi flagrante? Dans cet article, je tenterai de démontrer comment l’Église romaine conçoit le salut, la grâce et les mérites. Pour l’expliquer, j’utiliserai le Catéchisme de l’Église catholique en indiquant les numéros de paragraphes.

L’Église catholique enseigne le salut par grâce
L’Église catholique n’a jamais été proprement pélagienne. Le pélagianisme fut condamné par plusieurs conciles de l’Église catholique et Pélage fut excommunié en 426. L’Église romaine n’affirme pas que l’homme soit justifié par ses œuvres, au contraire elle déclare : « Notre justification vient de la grâce de Dieu. La grâce est la faveur, le secours gratuit que Dieu nous donne pour répondre à son appel : devenir enfants de Dieu, fils adoptifs, participants de la divine nature, de la vie éternelle. » (par. 1996)
Un peu plus bas, sous la question du mérite dans le salut, le catéchisme ajoute : « L’initiative appartenant à Dieu dans l’ordre de la grâce, personne ne peut mériter la grâce première, à l’origine de la conversion, du pardon et de la justification. » (par. 2010, italique dans l’original)
Pourquoi les protestants disent-ils que l’Église catholique enseigne le salut par les œuvres? Est-ce une simple rancune léguée par l’Histoire qui suscite en eux ce jugement? La théologie catholique du salut diffère-t-elle réellement de la théologie réformée?

L’Église catholique enseigne un concept de la justification différent des réformés
Pour comprendre ce l’Église romaine entend en disant que « notre justification vient de la grâce », il faut d’abord définir ce qu’elle entend par « justification ». La justification, selon les catholiques, est une transformation ontologique : Dieu transforme le pécheur en le rendant juste. La justification, selon les réformés, est une déclaration juridique : Dieu déclare juste celui qui a la foi en Christ. Il s’agit de deux concepts nettement distincts : déclarer juste versus rendre juste. L’emploi du verbe « justifier » dans le Nouveau Testament donne raison aux protestants (cf. Lc 7:29). Justifier est le contraire de condamner; condamner ne signifie pas rendre coupable, mais déclarer coupable.
Un pécheur est rendu juste, d’après l’enseignement catholique, lorsque sa nature est infusée par la justice de Christ. Cette justice est infusée dans le pécheur premièrement par le baptême: « La justification est accordée par le Baptême, sacrement de la foi. Elle nous conforme à la justice de Dieu qui nous rend intérieurement justes par la puissance de sa miséricorde. » (par. 1992, soulignement ajouté)
Voilà ce que les catholiques entendent par : « Notre justification vient de la grâce de Dieu ». Il s’agit de la grâce initiale qui opère la régénération par le baptême, obtient le pardon de Dieu et sauve le pécheur. Mais l’Église catholique n’entend pas par là que le pécheur ait la vie éternelle et sa place au ciel. Selon le catholicisme, être justifié, pardonné et sauvé signifie seulement ne pas périr en enfer et non avoir une place au ciel; celle-ci doit encore être gagnée par le pécheur.

L’Église catholique enseigne le salut par les œuvres
Le catholicisme enseigne que la grâce seule est à l’origine du salut, mais la grâce n’est pas seule dans l’obtention complète et finale du salut : les œuvres de l’homme contribuent. Voici comment le Catéchisme de l’Église catholique enseigne cette doctrine : « Sous la motion de l’Esprit Saint et de la charité, nous pouvons ensuite mériter pour nous-mêmes et pour autrui les grâces utiles pour notre sanctification, pour la croissance de la grâce et de la charité, comme pour l’obtention de la vie éternelle. » (par. 2010, italique dans l’original, soulignement ajouté)
La justification, selon cette théologie, nous donne une nature nouvelle grâce à laquelle nous pouvons nous sauver nous-mêmes. Sans la grâce initiale et continuelle de Dieu, aucun homme ne pourrait être sauvé, mais pour être totalement sauvé un homme doit mériter la vie éternelle. Il obtiendra la vie éternelle lorsqu’il sera parfaitement juste, lorsque son être sera sans péché et entièrement transformé. Cette transformation vers la vie éternelle s’opère progressivement depuis le baptême jusqu’au purgatoire… quelques rares exceptions terminent leur sanctification avant le purgatoire. Il est donc vrai que l’Église romaine enseigne le salut par grâce, mais « salut par grâce » signifie uniquement être sauvé de l’enfer. Pour obtenir la vie éternelle au Paradis, l’Église romaine enseigne qu’il faut gagner son ciel en coopérant avec les diverses grâces de Dieu…

L’Église catholique est dans l’erreur
L’Écriture est extrêmement sérieuse en ce qui concerne la doctrine du salut. Un faux évangile est aussi grave qu’une fausse doctrine de Christ et conduit à l’apostasie (comparer Gal 1:8-9 ; 5:4 et 1 Jn 2:22-23 ; 2 Jn 1:9-10). Peut-on considérer que la conception catholique du salut est un autre évangile que Celui enseigné par les apôtres? Voici quatre raisons qui nous portent à croire que l’enseignement catholique peut aboutir sur un autre évangile

1. L’Écriture enseigne la justification par l’imputation de la justice de Christ
La doctrine de la justification est au cœur de l’Évangile. Pour bien comprendre l’Évangile, il faut nécessairement bien définir la doctrine de la justification. L’Église catholique définit la justification comme étant l’infusion de la nature divine dans le pécheur. La justification, d’après l’Écriture, n’est pas l’infusion de la justice, mais l’imputation de celle-ci (Rm 4:1-5). Être justifié ne consiste pas à devenir progressivement juste jusqu’au point de mériter la vie éternelle. Être justifié signifie être déclaré juste sur la base de la justice de Christ imputée par grâce, par la foi; les justifiés reçoivent immédiatement la vie éternelle en raison de la justice qui leur est donnée (Tt 3:7).

2. L’Écriture enseigne la justification par la foi seule
L’Église catholique ne rejette pas la foi comme moyen nécessaire au salut, cependant elle ajoute d’autres moyens qui paraissent compatibles avec sa conception de la justification (c.-à-d. rendre juste). Elle ajoute entre autres le baptême considérant que ce sacrement est efficace en lui-même pour infuser la grâce de Dieu dans le pécheur et le sauver. Ce sacramentalisme vient de la théologie ex opere operato et non de l’enseignement apostolique (1 Pi 3:21).
Les réformés croient à la justification par la foi seule, car l’Écriture ne présente qu’un seul moyen pour obtenir le statut de juste devant Dieu : la foi (Rm 1:17 ; 3:20-4:16 ; 5:1 ; Gal 2:16 ; 3:6-11 ; Ph 3:9)…

3. L’Écriture enseigne « l’imméritabilité » de la vie éternelle
La nature de la foi est de recevoir; il s’agit du seul moyen compatible avec un salut entièrement par grâce (Rm 4:16). L’Église romaine enseigne explicitement que non seulement nous devons mériter la vie éternelle pour nous-mêmes, mais nous pouvons aussi la mériter pour quelqu’un d’autre. Cette doctrine implique nécessairement un salut par des œuvres qui ont une valeur contributive dans le salut. L’Écriture présente bel et bien la nécessité des œuvres (Jc 2:17), mais celles-ci ne méritent jamais la vie éternelle qui est accordée en pur don (Rm 6:23) lequel ne peut d’aucune façon être mérité (Rm 3:27 ; 4:4-5 ; Ep 2:8-9). Les œuvres d’obéissance sont simplement une démonstration de l’authenticité de la foi (Jc 2:18).

4. L’Écriture enseigne que la recherche du salut par les œuvres mène à la perdition
Chercher à mériter la vie éternelle et une place au Paradis, même si cela est impossible, n’est-il pas noble devant Dieu? L’Écriture attribue à l’incrédulité à l’orgueil et à l’ignorance une telle démarche (Rm 9:30-33 ; 10:2-4 ; 11:20) ! La Parole de Dieu contient plusieurs mises en garde contre le danger de mettre sa confiance en autre chose qu’en Christ pour son salut. Il n’est pas nécessaire de rejeter ouvertement le Christ pour apostasier, ne pas croire en la toute suffisance de sa personne et de son œuvre pour le salut et la vie éternelle est une apostasie (Gal 5:2, 4).
Des fidèles de l’Église catholique seront conduits à croire que Jésus les a sauvés de l’enfer, qu’ils ont été infusés de la nature de Christ et qu’ils peuvent, par conséquent, achever eux-mêmes, avec l’aide de l’Église et de Dieu, leur rédemption. L’Écriture enseigne plutôt que « par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés. » (Hé 10.14).
Pour être sauvés et avoir la vie éternelle, nous ne devons pas nous confier en nos œuvres ni en notre foi… mais en Jésus-Christ seul!

Première publication le 20 octobre 2011 @ 14 h 38 min

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  1. Salut Pascal, intéressant article. Je serais intéressé de te voir pencher sur une autre question : « L’Église réformée enseigne-t-elle vraiment un salut sans les oeuvres ? ».
    On sait très bien que Luther et Calvin enseignaient fortement – au contraire de la tendance antinomienne présente dans l’évangélisme moderne – que la foi n’était jamais seule. En ce sens, on pourrait dire que, selon les réformateurs,  les oeuvres ne sont pas nécessaires au salut mais qu’elles sont nécessairement présentes si salut il y a. Bref, je serais intéressé de te lire.
    Sur une nuance dans ton article, j’aimerais néanmoins citer les canons du concile de Trente sur la justification qui diffère un peu de ce que tu démontres plus haut :
    « Si quelqu’un dit qu’il peut être justifié par ses propres oeuvres, soit par ses propres forces ou au travers les enseignements de la Loi, qu’il soit anathème ». (Justification, Canon 1). « Si quelqu’un dit que la grâce est donnée pour que cela soit plus facile que l’on puisse mériter la vie éternelle qu’il soit anathème » (Canon 2).
    Une autre question à se poser est que penser de la tradition arminienne (ou wesleyenne) qui croit que l’on peut déchoir de la grâce. Justification par la foi seule, persévérance en dépendant du Saint-Esprit mais où l’homme a le choix ou non (en vertue de la grâce prévenante de l’Esprit). Est-ce que les arminiens se trompent dans l’Évangile au point d’être apostats ? Et quelle est la différence entre la perspective arminienne et la perspective catholique ? Des bonnes questions où j’aimerais bien te lire.

    1. Salut Jean-Seb, merci pour ton commentaire.
      Concernant la première question, sans avoir approfondi le sujet j’y ai répondu au passage en disant que les oeuvres sont nécessaires au salut… Comme tu l’expliques, les réformateurs enseignaient que « nous sommes justifiés par la foi sans les oeuvres, mais la foi qui justifie n’est jamais seule, elle a toujours des oeuvres qui l’accompagnent.

      Concernant la justification et le Concile de Trente. D’une part lorsqu’on fait intervenir tous les documents canoniques de l’Église catholique il devient impossible de savoir ce qui représente exactement la théologie de l’Église, c’est pourquoi je me suis concentré sur le catéchisme qui a reçu l’imprimatur en 1997. Ensuite, comme je l’ai dit dans mon texte l’Église romaine enseigne la justification par grâce. Pour comprendre ce qu’elle veut dire par là il faut définir ce qu’elle entend par « justification ». La justification est l’infusion de la grâce de Dieu dans le pécheur en vue de sa pleine rédemption. Ce n’est que la grâce qui peut causer cette justification selon l’Église catholique. Mais une fois justifié et « sauvé”, le pécheur doit encore gagner son ciel. Il s’agit donc d’une compréhension radicalement différente de celle des réformateurs et, à mon humble avis, de celle des apôtres! Par contre, j’avoue ne pas comprendre le Canon 2 du Concile de Trente lorsque je le compare avec cette citation du Catéchisme: « Sous la motion de l’Esprit Saint et de la charité, nous pouvons ensuite mériter pour nous-mêmes et pour autrui les grâces utiles pour notre sanctification, pour la croissance de la grâce et de la charité, comme pour l’obtention de la vie éternelle » ???

      Ta troisième question est intéressante en effet… Je crois que des arminiens conséquents (Grotius, Finney) finissent par tomber dans une forme de pélagianisme et qu’ils apostasient. Cependant, je crois que la plupart des tendances arminiennes qu’on retrouve chez les évangéliques sont bien loin de l’apostasie.

      Ce ne sont que des réponses bien élémentaires, en attendant une réflexion plus complète sur ces questions…

  2. 1) J’avais suivi un cours d’herméneutique des textes magistériels au doctorat et grosso-modo, le catéchisme (étrangement) lui-même n’est pas représentatif parfaitement du dogme catholique. En ce sens, les conciles (et surtout les canons) sont ce qui a préscéance. Comme à mon connaissance, le concile de Vatican II ne parle pas de la justification, Trente devrait toujours être la position « officielle » de Rome… bien que c’est difficile à cerner comme tu le dis. Il faut aussi considérer la « théologie populaire » qui est plus répandue que la théologie académique (aussi vraie chez les protestants). Si 99% des catholiques pensent qu’ils sont justifiés par leurs oeuvres – incluant des évêques connus – qu’est-ce que le véritable catholicisme ?

  3. Dans un deuxième temps les cathos mélangent notre concept de justification et de sanctification. Dans un sens on pourrait dire que l’oeuvre de l’Esprit est de nous rendre à l’image de JÉsus-Christ (le juste). Dans la doctrine réformée la persévérance des saints est justement l’idée que l’élu doit nécessairement persévérer pour être sauvé. L’erreur (arminienne et peut être même catholique officielle (sur la justification) est-elle davantage un problème de mélange sur la sanctification qu’une apostasie qui amène à croire que l’on peut se sauver par nos propres mérites ?

  4. L’Église romaine confond la justification avec la sanctification en effet, mais elle abandonne complètement la justification par imputation… À mes yeux c’est plus qu’un mélange, c’est une apostasie (abandon)

  5. Nous lisons catéchisme :1996 Notre justification vient de la grâce de Dieu. La grâce est la faveur, le secours gratuit que Dieu nous donne pour répondre à son appel : devenir enfants de Dieu (cf. Jn 1, 12-18), fils adoptifs (cf. Rm 8, 14-17), participants de la divine nature (cf. 2 P 1, 3-4), de la vie éternelle (cf. Jn 17, 3).

    1998 Cette vocation à la vie éternelle est surnaturelle. Elle dépend entièrement de l’initiative gratuite de Dieu, car Lui seul peut se révéler et se donner Lui-même. Elle surpasse les capacités de l’intelligence et les forces de la volonté humaine, comme de toute créature (cf. 1 Co 2, 7-9).

    Ils citent tout de suite après Augustin pour démontrer que l’ensemble du processus est de Dieu : « Certes nous travaillons nous aussi, mais nous ne faisons que travailler avec Dieu qui travaille. Car sa miséricorde nous a devancés pour que nous soyons guéris, car elle nous suit encore pour qu’une fois guéris, nous soyons vivifiés ; elle nous devance pour que nous soyons appelés, elle nous suit pour que nous soyons glorifiés ; elle nous devance pour que nous vivions selon la piété, elle nous suit pour que nous vivions à jamais avec Dieu, car sans lui nous ne pouvons rien faire (S. Augustin, nat. et grat. 31 : PL 44, 264).

    Augustin repose à la base de beaucoup de la sotériologie réformée. On retrouve dans cette citation d’Augustin la tension biblique que nous retrouvons 1) dans la Bible et 2 dans la 1689 : Les actes principaux de la foi qui sauve ont cependant une relation immédiate à Christ : l’accepter, le recevoir, se reposer sur lui seul pour la justification, la sanctification et la vie éternelle, en vertu de l’alliance de grâce (Chapitre 14, 2)

  6. Il existe plusieurs textes bibliques qui exhortent les croyants à réellement persévérer bien que la source de cette force est en Dieu : « Sa divine puissance nous a donné tout ce qui est nécessaire à la vie et à la piété […] 5 Pour cette raison même, faites tous vos efforts afin d’ajouter à votre foi la qualité morale, à la qualité morale la connaissance, […] 10 C’est pourquoi, frères et soeurs, appliquez-vous d’autant plus à affermir l’appel et le choix dont vous avez été l’objet, car si vous faites cela, vous ne trébucherez jamais. 11 C’est ainsi en effet que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera largement accordée ». (2 pierre 1.3-11). On peut comprendre – sans être forcément d’accord avec eux- que les wesleyéen voient la nécessité de poursuivre dans la foi afin d’entrer dans le royaume éternel. Ils ne sont pas apostats pour autant. Dans ce cas, la justification est comprise comme la réconciliation d’avec Dieu – qui ne pourrait exister sans l’imputation de la justice.

  7. Des versets comme 1 Pierre 1.7-9 sont difficile à intégrer pour une compréhension purement monergique de la foi. : « Ainsi, la valeur éprouvée de votre foi – beaucoup plus précieuse que l’or, qui est périssable et que l’on soumet pourtant à l’épreuve du feu – aura pour résultat la louange, la gloire et l’honneur lorsque Jésus-Christ apparaîtra. […] 9 parce que vous obtenez le salut de votre âme pour prix de votre foi ».

    Nous retrouvons dans cette phrase plusieurs « corps étrangers » que le corps théologique réformé tente naturellement de rejeter : « le croyant qui reçoit louange, gloire et honneur et la salut de l’âme comme « prix de la foi ». Pourtant ces passages sont dans l’Écriture nous rappelant la tension essentielle à retenir…

  8. Il n’y pas de contradiction entre le 2e canon et le catéchisme de 1997. Pour l’Église de Rome, la grâce c’est comme des petits paquets qu’elles distribuent afin d’effacer les peines temporelles. Voir le canon 30:

    « Si quelqu’un dit qu’après avoir reçu la grâce de la justification, la culpabilité est si parfaitement effacée qu’il ne reste plus aucune dette temporelle à payer, dans ce monde ou dans le Purgatoire, avant de voir s’ouvrir les portes du Ciel, qu’il soit maudit. »

    Ainsi, la grâce de la justification (donnée au baptême) permet à une personne d’éviter l’enfer mais ne l’aide en rien en ce qui concerne les peines temporelles résultant des péchés de chaque jour (ce qu’affirme le canon 2). Cependant, la grâce est nécessaire (sous forme d’indulgence) pour effacer les peines temporelles (le temps passé au purgatoire) et entrer en Ciel (ce qu’affirme le catéchisme).

    À noter que la grâce de la justification se perd lors d’un péché mortel. Puisque le croyant ne peut être baptisé de nouveau, il pourra recevoir à nouveau la grâce de la justification par le sacrement du pardon et recevoir les grâces (au pluriel) nécessaire pour effacer les peines temporelles (de l’ensemble des péchés) par des oeuvres (auxquelles l’Église de Rome a associé des indulgences).

    Les grâces permettant d’entrer au Ciel sont donnés de deux manières: par petit paquet (Vatican II a enlever l’idée de « temps ») ou tout effacer d’un coup (une indulgence plénière).

    Un catholique pourra faire plein d’oeuvre (aider les plus démunis, etc.) et ne pas entrer directement au Ciel parce que seule les oeuvres donnant droit à des indulgences plénières peuvent effacer toutes les peines temporelles (pour soit ou une personne décédée… à condition qu’elle ne soit pas en enfer). D’ailleurs, l’Église a prévu qu’un croyant ne peut « gagner » plus d’une indulgence plénière par jour.

  9. @Patrick : Merci de ces precisions. On se rend compte que la collaboration est bien au-dela de la comprehension biblique dans la conception catholique. On en revient effectivement aux merites. Dans la conception arminienne, cela demeure que – selon le texte de 1 et 2 Pierre plus bas que ce ne sont pas nos merites mais la foi perseverante qui est importante.

  10. Oui, la théologie de Rome est en dehors du débat calviniste vs. arminien.

    Les Écritures enseignent que les chrétiens animés par une foi véritable possèdent la vie éternelle: « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » (Jean 5:24)

    1 Pierre 1.7-9 montre que la foi d’un chrétien n’est pas toujours authentique. Lorsque Dieu met la foi à l’épreuve, ce n’est pas pour Lui-même (Dieu connait les élus) mais pour le chrétien. Pierre affirme que la foi est un moyen de Dieu pour préserver les siens: « vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut » (1 Pierre 1:5)

    Le « prix de la foi » vise la glorification final à la fin. Le salut final sera obtenu par ceux qui auront conservé la foi jusqu’à la fin puisque c’est le moyen choisi par Dieu pour préserver les siens. En dernier ressort, il apparaît que ce n’est qu’en comptant sur la puissance de Dieu que nous pouvons hériter du salut. C’est pour cette raison que je suis reconnaissant à Dieu pour son oeuvre dans ma vie.

  11. En fait, la théologie catholique actuelle (et particulièrement au temps de la réforme) a été façonné par Thomas d’Aquin qui l’a basée sur une assimilation de aristotélisme et du christianisme. La justification devait grosso modo être un changement, un mouvement de la la substance. Thomas d’Aquin a aussi posé beaucoup de base à la compréhension du purgatoire. La réforme s’est justement élevé contre cet enseignement et contre les abus qui s’y rattachent. Néanmoins, la question se pose : qu’enseignait l’Église avant Thomas d’Aquin. L’Accent fort (le retour du pendule) de la réforme est en réaction à un catholicisme précis. Je lisais Greg Allison hier soir (Historical Theology, 2011) et il nous souligne qu’Augustin, bien qu’il croyait que l’entièreté du salut est par la grâce de Dieu (la grâce prévenante pour nous attirer, la grâce justifiante au moment de la justification et la grâce persévérante pour assurer qu’on garde celle-ci), ne soutenait pas de concept d’imputation dans le sens de la Réforme. Augustin basait sa compréhension de la justification dans l’Élection divine. Pour Augustin, tout est par grâce mais Dieu nous déclare juste et nous rend juste. C’est dans un sens que je pose la question par rapport à la réflexion de Pascal : l’imputation, telle que comprise par la Réforme, est-elle le bon élément pour évaluer l’apostasie de l’Évangile alors que à toute fin pratique, cette compréhension est une modification de la théologie d’Augustin et en bout de ligne une nouveauté. Je crois qu’un évangile acheté par nos mérites est certainement une apostasie, mais que l’on peut réellement accepter au sein de l’orthodoxie une diversité théologique au niveau de la collaboration entre Dieu et l’homme tant que le processus est complètement par la grâce de Dieu. À Dieu seul, soit la gloire qui nous a racheté par l’oeuvre du Christ à la croix !

  12. L’Église romaine a apostasié l’Évangile en rejetant la justification par la foi seule. Bien sûr, la théologie a beaucoup avancée en revenant sur les textes bibliques clefs lors de la Réforme. Cependant, elle n’a rien inventé de nouveau.

    « La véritable et parfaite manière de nous glorifier en Dieu est de ne pas nous applaudir de notre justice, mais de reconnaître que par nous-mêmes nous sommes privés de la justice véritable , et que nous ne sommes justifiés que par la foi en Jésus-Christ. »
    – St Basile le Grand (329-379), Homélie sur l’humilité.

  13. James Buchanan dans Justification démontre que la sotériologie des pères, sans être aussi élaborée, était similaire à bien des égards à celle de la Réforme… La Reforme n’est pas une rupture mais un retour à la forme initiale.

  14. @Pascal : Dirions-nous plutôt l’inverse, comme Calvin dans l’intro à l’Institution que la théologie de la réforme, à bien des égards était similaire à celle des pères 😉 Si je résume le tout du point que je désire amener c’est tout simplement d’être prudent avec les charges d’apostasie parce que si on dit qu’il faut, pour la vie éternelle, comprendre exactement l’imputation comme les réformateurs on risque d’envoyer aussi Augustin, le « docteur de la grâce », en enfer! N’oublions pas non plus le côté polémique de la réforme. Le mot « seule »‘ dans l’expression « par la foi seule » a été rajoutée par Luther dans le verset de Romainsl 3.28 (alors que le mot « allein » en allemand n’est pas présent dans le grec). Sinon, le seul endroit où l’Écriture met les mots « foi » et « seule » ensemble est en Jacques : « Vous voyez que l’homme est justifié par les oeuvres, et non par la foi seulement » Jacques 2.14. Si nous désirons être le plus biblique possible, ne devrions-nous donc pas dire que nous sommes sauvés par la « foi sans les oeuvres de la Loi » et non « par la foi seule » parce qu’après tout, en tant que réformés nous comprenons que les oeuvres en tant qu’évidences seront nécessairement avec la véritable foi.

  15. La « Chose » Romaine qui prétend être Chrétienne, affirme que le « salut » dépend des « oeuvres sacrementales », Ex Opere Operato ( en vertu de la chose faite ) de ses « prêtres-magiciens » qui, seuls, ont le pouvoir de donner La Nouvelle-Naissance aux Hommes, par leur Rituel Religieux, leur Oeuvre.
    Le « baptême » Romain, qui n’a rien à voir avec ce que les Écritures déclarent, est ce Portail de la « vie spirituelle » ( Vitae spiritualis ianua ) qui est l’acte par lequel le Baptisé ( notons bien que l’on ne parle pas de Croyant ) est libéré du Péché et régénéré comme Fils de Dieu.
    Tout dans le Pseudo-Christianisme de Rome est fondé sur les Oeuvres Sacrementales qui, elles seules, donnent les « grâces » divines.
    Il faut être « drôlement » Mal-Affermi ou carrément Apostato-Hérétique, pour voir dans ce « salut » un Lien avec ce que les Écritures enseignent Clairement.
    La dite Citation du Concile de Trentes, comme la raison même de l’existence de ce Concile, fut de Contre-Attaquer la Réforme et le Retour en Public, du Salut par la Foi seule …. Bible à l’appui …..
    Tant qu’à Trentes, ce « Con-cile » fut aussi l’occasion de s’embourber encore plus dans l’Apostasie en incluant dans l’Écriture, des Apocryphes qui servaient à appuyer la Défense de l’Hérésie et de l’Apostasie Romaine.
    Il est évident que la « justification » Katoromène n’est pas sur les « propres oeuvres » des Baptisés mais sur celles des Prêtres qui eux, donnent leur « Hocus Pocus Sacrementals », exécutent le Rituel de leur Messes ( avec l’Abomination de la Transubtantation ) et tout le « tralala » de la Confession et de ce « pardon » d’hommes.
    Hors de Rome ( et de ses pratiques ), pas de Salut proclame-t’elle ….. donc il est évident que le « Non-Katoromin » est Anathème pour Rome.
    Une Question « intéressante » serait de se demander pourquoi vouloir trouver Christ, là ou Il n’y est pas ?

  16. @Jean-Sébastien, l’exactitude doctrinal n’est pas nécessaire au salut… tant que nous ne rejetons pas explicitement l’Évangile. C’est ce qu’à fait Rome à Trente lors de la session 6 le 13 janvier 1547 en déclarant anathème tous ceux qui affirment que la justification procède de la foi en Christ seul.

  17. @Patrick : Je suis bien d’accord avec toi. Néanmoins, il est clair que Rome avait mal compris Luther. Ils ont compris Luther comme un antinomien qui disait qu’il ne faut que l’assentiment intellectuel. Sans la polémique politique de l’époque, les discussions auraient pu être bien différentes. Benoit XVI va même jusqu’à donner raison à Luther : « Etre juste veut simplement dire être avec le Christ et en Christ. Et cela suffit. Les autres observances ne sont plus nécessaires. C’est pourquoi l’expression « sola fide » de Luther est vraie, si l’on n’oppose pas la foi à la charité, à l’amour. La foi c’est regarder le Christ, s’en remettre au Christ, s’attacher au Christ, se conformer au Christ, à sa vie. Et la forme, la vie du Christ c’est l’amour; donc croire c’est se conformer au Christ et entrer dans son amour. C’est pourquoi saint Paul dans la Lettre aux Galates, dans laquelle il a notamment développé sa doctrine sur la justification, parle de la foi qui œuvre au moyen de la charité » (cf. Ga 5, 14). Homélie prononcée par Benoît XVI à la Basilique St-Paul hors les murs le 19 novembre 2008

  18. Jean Seb, on dirait que tu essais de nous dire qu’en fin de compte les catholiques croient la même chose que nous ou presque. Penses-tu vraiment que le sacramentalisme catholique et le Sola fide réformé sont compatibles?

  19. J’ai une autre question, sans arrière pensée; tu parles souvent des réformés au « nous ». Dans quel sens te dis tu réformé puisque si je me souviens bien tu rejettes le principe régulateur, l’observation du jour du Seigneur comme 4ème commandement, l’expiation définie, le cessationisme et tu remets sérieusement en cause la doctrine de l’innerrance biblique…

  20. @Pascal : La majorité des catholiques québécois ont une conception très pélagienne du salut et contre cela l’enseignement de la Bible est claire. Cette conception est différente de la position des théologiens qui est plus nuancée et qui ressemble souvent plus à la position arminienne. Mon point au travers tout cela était seulement de dire d’être prudent à quel lancer d’apostasie on fait dans le sens où plusieurs arminiens pourraient être touchés qui sont néanmoins des frères dans la foi. Je suis sensible (et je sais que là n’est pas ton intention) aux caricatures et aux généralisations de part et d’autre et dans ce sens je crois que les nuances sont importantes pour réellement faire avancer la discussion. Le SOLA FIDE réformé n’est compatible avec aucune conception où je gagne la vie éternelle, que ce soit par mes oeuvres, par les oeuvres de la Loi ou par des sacrements. Ici je me tiens avec Luther qui disait que nous sommes justifiés par la foi seule par le Christ seul, mais que cette foi est toujours accompagnée d’oeuvres qui sont le fruit d’une véritable transformation avec l’Esprit de Dieu. Je trouve aussi important de se distancer d’une foi antinomienne qui est plus le problème avec lequel nous faisons face dans le milieu évangélique en ce moment.

  21. @Pascal : Pour la question sans arrière pensées : Je suis aussi réformé que D.A Carson ou Wayne Grudem qui ne croient pas non plus que les dons ont cessés. Carson nous disait en cours d’ailleurs qu’il ne tenait pas à l’expiation limitée. Je crois que bibliquement parlant le sacrifice de Christ serait efficace pour tous (Christ aurait pas pu « plus » mourir et aurait été suffisant s’il avait décidé d’élire tout le monde) mais qu’en bout de ligne et de toute éternité il n’a visé que les élus. Pour ce qui est du culte, je me tiens effectivement avec Luther et le principe normatif. Pour ce qui est du sabbat, il y a certainement une dimension dans laquelle le 4ème commandement est toujours bien actif. (Le sabbat est un des seuls 10 commandemenst qui a la foi une dimension civile, cérémonielle et morale (dans la séparation tripartite de la Loi). La question du cessassionisme n’a pas été traitée lors de la Réforme et ne peut donc pas être un enjeu qui définit si quelqu’un est réformé ou non. (D’autant plus que beaucoup de gens et de mouvements se caractériserait réformé théologiquement tout en n’étant pas cessassioniste- Mark Driscoll, Sovereign Grace Ministries). D’ailleurs le « réformé » idéal n’existe pas telle une image platonicienne. Le principe protestant remet d’ailleurs cette idée en question : « Semper Reformada » : Toujours en réforme avec l’Écriture. La réforme comme tous les théologiens de tous les âges ont tous et chacun leurs angles morts. L’étude de la patristique nous le démontre bien. Je suis sûr que certains aspects de la 1689 te surprendraient. As-tu déjà lu catéchisme de Keach qui accompagnait la 1689 ? http://www.reformedreader.org/ccc/keachcat.htm. Si tu lis la question 98 tu vois qu’il y a une certaine conception du baptême et la sainte-cène comme des moyens effectuels de salut. (une perspective plus réformée que baptiste). Bref, dire avoir le monopole de la théologie réformée baptiste serait un peu difficile devant la diversité du mouvement. Pour ce qui est de l’inerrance de l’Écriture, si je ne la confessais pas je ne serais pas pasteur en ce moment ! Je crois que l’Écriture est la Parole de Dieu, qu’elle est entièrement vraie et exemptes d’erreurs dans les manuscrits originaux. Je m’aligne avec les trois déclaration de Chicago sur cette question.

  22. Bonjour à tous ! J’ai beau chercher dans le texte accusant l’Eglise catholique, mais je ne vois pas le texte de l’épître de Jacques au chapitre II; en effet, la « solafides » y est littéralement détruite !

    C’est un mensonge de dire que l’Eglise Catholique enseigne le salut par les oeuvres. L’Eglise enseigne et a toujours enseigné le salut par la Foi en Christ, mais elle affirme que cette Foi doit être complétée par des oeuvres ! Car qu’est une Foi sans oeuvres ? L’apôtre Jacques répond : Elle est Morte !!!! 


    Ainsi parle le Fils de Dieu
    , dont les yeux sont comme une flamme ardente et les pieds pareils à de l’airain précieux (…) ainsi, toutes les Eglises sauront que c’est moi qui sonde les reins et les coeurs ; et je vous paierai chacun selon vos oeuvres
     [Apocalypse 2,18,23]
     

  23. C’est une excellente question de savoir ce qui défini la foi réformée. Carson est un point arminien comme Driskoll. Quant à Grudem, il ne suit pas la position réformée quant aux dons des langues, de prophéties, etc. De plus, il est pré-mil historique ce qui est incompatible avec la 1689 (elle s’accorde avec les positions amil ou post-mil).

    Quant à la question 98 du catéchisme baptiste (que je traduit en français dans mes temps libres), il s’agit de la notion théologique de « moyens de grâce ». Il s’agit de distinguer entre le salut tel qu’acquis en Jésus-Christ et le salut tel qu’appliqué à ceux qui reçoivent l’Évangile avec foi. Les moyens de la grâce sont les moyens institué par Christ pour appliquer la grâce, le pardon et la vie éternelle aux élus.

  24. Pour revenir sur Augustin, l’on peut lire « Du mariage et de la concupiscence » où la notion d’imputation légale y est clairement énoncée.

    Voici deux citations où Augustin traite de cette notion:

    Pour oser dire à quelqu’un : Je te justifie, il faut pouvoir lui dire aussi Crois en moi. Or, parmi les saints, nul au monde, si ce n’est le Saint des saints, n’a eu le droit de dire : « Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi (Jean 14:1) ». Pourquoi ? c’est que seul il justifie le pécheur, dont la foi dès lors est imputée à justice, parce qu’il croit en ce Jésus qui justifie le pécheur.
    – Augustin, DU MÉRITE ET DE LA RÉMISSION DES PÉCHÉS ET DU BAPTÊME DES PETITS ENFANTS, Livre 1, chap. 18.

    Jésus-Christ est donc devenu péché, afin que nous devenions justice, non la nôtre, mais celle de Dieu, non en nous-mêmes, mais en lui; le péché est notre ouvrage et non le sien; ce n’est pas en lui, mais en nous qu’il résidait, il n’en avait que les dehors sous cette chair de péché dans laquelle il a été crucifié.
    – Augustin, Traité de la foi, de l’espérance et de la charité, chap. XLI.

  25. En Jacques, Abraham comme Rahab, ont effectivement été sauvés par leur Foi qui fut manifestée par l’Oeuvre.
    La Différence, c’est que les Oeuvres d’Abraham, furent selon la Volonté de Dieu …. ce qui n’est pas le cas avec la « Chose » Romaine.
    Pour ce qui est de Rahab, quoique ne connaissant pas la Loi, Elle qui n’était pas de l’Alliance, Elle a répondue avec la Foi qui sauve, manifestant, l’Oeuvre de sa Foi.
    C’est la Foi qui sauve et la Foi seule … l’oeuvre est le Fruit de Celle-ci de la même manière que la Pomme provient du Pommier.
    Ce qui amène à considérer que celui qui est de Christ, va faire aussi les oeuvres de Christ et selon l’Écriture de Christ.
    Acer Acerpori, tel est l’érable tel sera son rejeton.
    Celui qui est participant de la Nature Divine agit selon sa Nature et le Miroir de Celle-ci, est sa conformité avec ce qu’enseignent les Écritures.
    Rome, est en constante et flagrante contradiction avec la Révélation COMPLÉTÉE de Dieu …. de sa « théologie » à ses « oeuvres », Rome n’est pas l’Ekklésia que Christ bâtie et n’a rien à voir avec le Jésus des Écritures.
    Le Vocabulaire peut y être présent mais pas selon la Définition des Écritures.
    Rome a le « logos » d’un autre « jésus » et d’un autre « salut » .
    L’oeuvre du « salut romain » est celle de ses « dispensateurs de sacrements » … qui eux seuls, en vertu de leur « tralalas » faits ( par eux seuls ) donnent « grâce » et « pardon des péchés » … en bref, Rome a recousu le Voile déchiré par L’Oeuvre de Christ …. LA Véritable Oeuvre qui Sauve.

     

  26.  » C’est la Foi qui sauve et la Foi seule … l’oeuvre est le Fruit de Celle-ci de la même manière que la Pomme provient du Pommier »

    => C’est faux !  Car, beaucoup de Chrétiens ont la Foi…mais malheureusement, leurs oeuvres ne sont pas celles qui sont demandées par la Foi qu’il a…C’est bien pour cette raison que l’apôtre Jacques dit :

    A quoi cela sert-il, mes frères, que quelqu’un dise : « J’ai la foi », s’il n’a pas les oeuvres ? La foi peut-elle le sauver ? (Jacques II,14)
     
    Jacques est catégorique !!! On peut avoir la Foi…mais si on a pas les oeuvres de la Foi – chose qui peut arriver – la Foi est tout à fait Morte !!!  

    Ainsi en est-il de la foi : si elle n’a pas les oeuvres, elle est tout à fait morte (Jacques II,18)

    Toi, tu crois qu’il y a un seul Dieu ? Tu fais bien. Les démons le croient aussi, et ils tremblent. Veux-tu savoir, homme insensé, que la foi sans les oeuvres est stérile (Jacques II,19-20)

    Vous voulez savoir une anecdote ??!! Martin Luther avait pris connaissance de ces versets du chapitre II de Jacques…Et, vous savez ce qu’a fait Martin Luther ??? Hé…bien, l’épitre de Jacques, il l’a banni !!! Parce que, force est de constater que le deuxième chapitre DETRUIT la  » sola fide » !!! Cela vous va t-il ? Ou alors voulez vous encore savoir ce que s’est permis de faire Martin Luther ? 

    Quand il voulait établir sa réforme sur le principe si commode de la justification par la foi. Qu’a-t-il fait ? Il a pris la Bible; il a trouvé dans saint Paul aux Romains (Chapitre 3,28) ces paroles : l’homme est justifié par la foi; mais saint Paul et la Bible dans mille endroits disent qu’avec la foi il faut les œuvres. Pour biffer ou faire oublier tous ces passages, il fallait un texte plus clair que tous. Luther, « inspiré par le Saint- Esprit », va le composer ; il ajoute aux paroles de saint Paul le mot « seule », et il dit : L’homme est justifié par la foi seule. Comme ses disciples lui reprochaient cette falsification : « Voici ma réponse, leur dit-il : Le Docteur Lartin Luther l’a ainsi voulu. – Mais que diront les catholiques, ajoutaient ses disciples ? – Les catholiques ! vous leur direz de ma part qu’ils sont tous des ânes et que leur pape est l’Antéchrist ! » (Oper. Luth., t. III, p. 141) 

    Il est beau le protestantisme…!!!! Vous voulez qu’on continue à parler cette hérésie !!!! Le Catholicisme est la seule et vraie, fondée par Jésus Christ…Le protestantisme n’a rien produit de bon, exceptés les sectes, … parmi lesquelles on compte les Témoins de Jéhovah….!!!

    1. M. Saker
      Il est vrai que Luther eut des doutes au sujet de la canonicité de l’Épître de Jacques et qu’il l’appelait une « épître de paille ». Je n’ai lu nulle part que Luther ait banni cette épître et à ma connaissance elle faisait également partie de sa traduction du N.T. Luther était un polémiste et il dit et fit des choses qui sont regrettables. Néanmoins, sa théologie du sola fide (qui n’était pas une innovation tel que mentionné plus haut) ne signifie pas que les oeuvres ne sont pas nécessaires au salut. Il s’agit simplement d’une formulation propre au contexte historique de Luther de la doctrine enseignée par l’apôtre Paul qui dit textuellement: « l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres » (Romains 3:28). Les réformés comprennent que Paul et Jacques ne peuvent pas se contredire. Alors si Paul dit que l’homme est justifié par la foi sans les oeuvres et que Jacques dit que la foi sans les oeuvres est morte, il faut conclure que l’homme est justifié par la foi uniquement et non par les oeuvres, mais si cette foi ne produit pas d’oeuvres c’est qu’elle est morte et qu’elle ne justifie pas. Les oeuvres sont donc nécessaires au salut tel que l’Écriture l’enseigne (ainsi que la théologie réformée), mais elles ne sont pas nécessaires pour acquérir le salut tel que l’Église romaine l’enseigne. Le salut est acquis définitivement par l’oeuvre du Christ une fois pour toutes (Hé 10.14) et ce salut est reçu exclusivement par la foi (Ep 2.8-10).

      En ce qui concerne votre affirmation à savoir que les Témoins de Jéhovah sont des protestants; je crois que vous êtes manifestement dans l’erreur. Les protestants ont toujours reconnu les premiers conciles oecuméniques (Nicée, Constantinople, Chalcédoine, Éphèse) et la théologie propre ainsi que la christologie qu’on y retrouve; on ne peut être un protestant tout en niant la Trinité et la divine du Christ.

  27. Vous citez Ephésiens 2,8-10…Que dit le verset 10 ? !

    Luther a banni l’épitre de JACQUES aussi pour ce que j’ai dit ! Le verset de Romains 3,28 lui fut flasifié…Pourquoi falsifier si tout est clair ?

    Mathieu 5,13-16….Êtes vous la lumière du monde M. Pascal ?

    1. Le v. 10 dit premièrement que nous sommes l’oeuvre de Dieu (et non notre propre oeuvre) et que nous sommes sauvés « POUR » et non « PAR » de bonnes oeuvres. Luther a ajouté le mot « seule », mais dans la citation que je faite j’ai utilisé le texte biblique originale; il n’y a pas le mot seule, mais il est dit « sans les oeuvres ». M. Saker, peut-être disons-nous la même chose; croyez-vous que vous êtes sauvé par votre foi et vos oeuvres ou bien par votre foi seule qui produit des oeuvres ? Je crois que l’Écriture enseigne la deuxième affirmation, autrement elle se contredirait.

  28. Néanmoins, sachant que ce n’est pas par les oeuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les oeuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la loi. ( Galates 2-16 )

    Ce qui est évident puisque la Loi fut donnée afin de prendre connaissance du Péché …. et de la Nature Pécheresse et déchue, de chaque Homme. ( Romains 3-20 )
    Les Oeuvres d’Abraham et de Rahab, furent des Oeuvres de FOI ….  
    Abraham ne connaissait pas la Loi, puisqu’Elle fut donnée au Jours de Moïse.
    Rahab ne connaissait pas la Loi, n’étant pas du Peuple de Dieu qui l’avait reçue au Sinaï .
    Ils firent donc des Oeuvres de FOI.
     
    Paul et Jacques ne se contredisent pas, l’Un démontre que la Foi et la Foi seule ( et pas la « foi » en n’importe qui et n’importe quoi ) sauve ….. et l’Autre démontre que la Foi ( LA Foi ) va naturellement faire suivre les Oeuvres Logiques à Celle-ci.
    Oeuvres Logiques car la Foi n’est pas la Présomption de « penser que Dieu a dit » mais Elle est la Réponse à ce que Dieu demande.
    Ainsi, les « oeuvres de loi romaine » ne sont pas ce que Dieu exige pour le Salut des Hommes.
    La Foi est la Réponse, selon Dieu, de l’Homme qui « accompli » l’Oeuvre exigée de Dieu.
    Parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi ( 1 Pierre 1-9 ) nous affirme l’Écriture Inspirée ( 2 Thimothée 3-16 )

    Romains 3-28 affirme ce que Galates 3-16 affirme … même Auteur et même Esprit et même Affirmation.
    La Foi sauve, la Foi en Christ sauve et en Christ SEUL et on reconnait l’Arbre à ses fruits . 

  29. En effet….les oeuvres de la Loi n’ont rien à voir !! »On parle bien d’oeuvres de la Foi !!! Vous citez des versets que vous ne comprenez même pas !!! => vous ne savez pas ce que vous dites !!!

     » et l’Autre démontre que la Foi ( LA Foi ) va naturellement faire suivre les Oeuvres Logiques à Celle-ci. »

    C’est FAUX !!!!!!!!!!!!! Ce n’est pas ce que dit Jacques…il dit clairement que la Foi seule ne peut sauver, car, vraisemblablement, les démons aussi croeint en Dieu !!!! 

    C’est tout à fait absurde ! La Foi ne va pas faire suivre les bonnes oeuvres, c’est UN MENSONGE !!!!

    Jacques 2, 14.17  « A quoi cela sert-il, mes frères, que quelqu’un dise : « J’ai la foi », s’il n’a pas les œuvres ? La foi peut-elle le sauver ? (…) Ainsi en est-il de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est tout à fait morte.»
    Matthieu 25,46 « Et ils s’en iront, ceux-ci [qui n’ont pas accomplis de bonnes oeuvres] à une peine éternelle, et les justes à une vie éternelle.»

    Jacques 2,22-26  «Tu le vois : la foi coopérait à ses œuvres et par les œuvres sa foi fut rendue parfaite. (…) Vous le voyez : c’est par les œuvres que l’homme est justifié et non par la foi seule. (…) Comme le corps sans l’âme est mort, de même la foi sans les œuvres est-elle morte. »


    Philippiens 2,12–13 «[T] ravaillez avec crainte et tremblement à accomplir votre salut : aussi bien, Dieu est là qui opère en vous à la fois le vouloir et l’opération même, au profit de ses bienveillants desseins.» cf. Tite 3,8 ; Heb.5,9–10 ; 10,24
    1 Thessaloniciens 1,3 « [L] ‘activité de votre foi, le labeur de votre charité. » cf. 2 Thess 1,11
    Pourquoi travaillez ??? Je le redemande encore….Êtes vous la lumière du monde ? Êtes-vous les sel de la Terre ???
     

    1. M. Saker, vous citez beaucoup de verset sans expliquer votre compréhension. Je vous pose deux questions simples: 1. Que signifie Romains 3:28? 2. Dans quel sens affirmez-vous, comme nous l’affirmons également, que les bonnes oeuvres sont nécessaires au salut?

  30. Cé FAUX !!!!!!!!!! Hein ?
    Je te montrerai la Foi par mes oeuvres. ( Jacques 2-18b )
    La Foi va naturellement faire suivre les Oeuvres Logiques à la Foi professée.
    Un peu de compréhension de Texte SVP.
    Dans le même « ordre » d’idées, il n’y a aucunes oeuvres de Loi .. quelconque, ( et ça inclus tout « l’oeuvrisme Romain » ) qui même pratiquées avec diligence et fermeté et etc, ne peut amener une Personne au Salut.
    Sinon, les Chaberims/Perushims/Pharisiens …. n’auraient pas eus, eux aussi, le Besoin d’Un Sauveur.
    Mais il devait être que la Justice des Disciples de Christ surpasse celle des « super-héros » de la Religion. ( Matthieu 5-20 )
    Comment ?
    Bein, par Imputation … selon qu’il est écrit qu: « Abraham cru à Dieu, et cela lui fut imputé à Justice ».( Romains 4-3 )
    La Foi d’Abraham, fut ce qui le rendit Juste.
    et le Verset 5 de continuer que celui qui ne fait point d’Oeuvres MAIS QUI CROIT ( FOI ) en Celui qui Justifie l’Impie ( ici le Croyant ), sa Foi lui est imputée à Justice.
    Car le Salut s’obtient par la Foi et seulement par Elle.
    Éphésiens 2 déclare que le Salut est par Grâce ( Venant de Dieu ) par le Moyen de la Foi.
    Ainsi donc, si le Salut est par Grâce, ce n’est plus par les Oeuvres; autrement la Grâce n’est plus une Grâce ( Romains 11-6a )
    Et de même, si c’est par les Oeuvres, bein-là, ce n’est plus une Grâce (6b ) ….. et Dieu devient Menteur, qu’en penses-tu Henry ?
    Maintenant, personne icitte ne dit que la Grâce ou la Foi est une License pour pécher … ce serait contredire l’Écriture ( Romains 6-1,2 ) n’est-ce pas Henry ?
    Maintenant encore Henry, sa Foi fut rendue « Parfaite », est Teleioo=accomplie, une Foi rendue au But fixée, Mature …. Abraham a accepté de « d’Assassiner « son « fils Unique », celui de la Promesse car connaissant Dieu, il savait Qui était Dieu et quelle était Sa Puissance. ( Hébreux 11-19 )
    Sa Foi Accomplie, fut démontrée par son Obéissance … ENVERS ET CONTRE TOUT.
     
    Finalement Mister Saker … le faucon Pèlerin ( Tiens Tiens ) ou le « petit canon d’abordage » des navires du 16ième siècle …. ce sont de « beaux boulets » mais sans fondements Bibliques.
    Les ùoeuvres agréables à dieu, ce sont celles d’avance préparées, par Dieu il va de soi, pour que nous les pratiquions. ( Éphésiens 2-10 )
    Et la panoplie de sacrements Romains, de « chemin de croix »,
    d’allumage de cierges et de messes et de ( remplir le vide ) … n’y sont pas incluses.
    Oeuvres de Foi implique Réponse, selon Dieu, à Dieu.
    il y a quelques secondes · J’aime

  31. Ps ….. Car c’est ce que Saker signifie: Faucon Pèlerin ou Petit Canon Primitif. 

  32. Je vais répondre à Pascal. car répondre à Guy Baker (?) n’en vaut pas la peine ! De fait, il ne sert à rien de parler aux oreilles de ce dernier (Proverbes 23,9)…Nous éviterons donc cet  » affrontement », de peur de ne tomber dans le ridicule, J’ai compris que les versets que je cite sont imparables (Alors, vous vous vautrez dans des bassesses !!!)…Au fait, merci d’avoir donné la définition de mon Nom (?)…Les fils de Luther sont à l’image de leur père…( Opiniâtres, doués d’une appétence titanesque !) Passons…

    Cher Pascal…pardon d’avoir ramener la discussion au niveau (Zéro), mais il y a des gosses sur votre site ! 1) Romains 3,28 parle seulement de la Foi, car on est d’abord sauvé par la Foi – chose que le Catholicisme a toujours confessé et selon Jean 3,15-16. —- 2) Beaucoup de Chrétiens ont la Foi, seulement, les bonnes oeuvres manquent souvent…Beaucoup croient en Dieu mais seulement, ils sont prisonniers des plaisirs terrestres et pourquoi ? Car ils ne travaillent pas la Foi !

    ===> Philippiens 2,12–13 «[T] ravaillez avec crainte et tremblement à accomplir votre salut : aussi bien, Dieu est là qui opère en vous à la fois le vouloir et l’opération même, au profit de ses bienveillants desseins.» cf. Tite 3,8 ; Heb.5,9–10 ; 10,24

    Si votre Foi vous sauve, pourquoi la travailler ? De plus, les oeuvres sont intimement liées à la Foi, chose que vous ne pouvez contredire !!! D’ailleurs nous serons jugés selon nos oeuvres…On peut avoir la Foi et ne pas être sauvé, Raison pour laquelle Jésus dit en ce jour là, beaucoup lui diront…

    Matthieu 7.21. Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
    22 Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom?
    23 Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité


    Ces personnes ont la Foi…mais seulement, ils n’entreront pas dans le Royaume car ils commettent l’iniquité ! Ont la Foi…mais sont hypocrites et commettent des oeuvres mauvaises !

    Et vous Pascal, êtes le sel de la terre, êtes vous la Lumière du Monde ? l’épître de Jacques est imparable, Luther n’est pas sot…il avait compris que sa doctrine était titubante…raison pour laquelle il falsifia Romains 3,28 ! C’est comme la « sola scriptura »…Une vraie impasse Logique !!!

    1. M. Saker; est-ce que nos oeuvres nous sauvent ou est-ce qu’elles manifestent que nous sommes sauvés selon vous?

  33. M. Saker ….
    Il est tout à fait naturel, que les « Débordant » d’Esprit-Saint, soient « taxés » d’être « enivrés de vin-doux. ( Actes 2-13, en Ref, à ce Proverbe 23-9, dont le contexte est cet Abus de Boisson alcoolisée, etc )
    Pour ce qui est d’en « Valoir la Peine » … well, Jésus a trouvé, Lui, que je valais la « Peine » qu’Il donne Sa Vie pour Moi … so, il y a ici, une bonne Leçon à tirer de Celui que nous Confessons comme Seigneur et Maître.
    Il est toujours assez impressionant de constater comment Matthieu 5 .. euuuh, disons 10, 11 est d’Actualité quand l’Entendement Humain, ne reçoit pas les Choses Célestes.
    Effectivement, 1 Corinthiens 2-9@16, est exactement la Situation qui se présente dans les Commenetaires de ce Blog.
    M. Saker s’il y a « Appétence » chez les « fils de Luther » ( ? ) .. cette « Appétence » sera de « faire de l’Éternel ses Délices » et de ce fait, d’être à l’Image de Jésus, et d’y avoir la Parole de Dieu, gravée dans le Coeur et ainsi, de parler selon l’Abondance de cette Richesse … ce qui fait que les « Désirs » d’un Enfant-Serviteur de Dieu, sera de faire la Volonté de son Père.

    Bon …. merci donc pour cet « Étalage » de votre Coeur.
    Bon again …. tu affirme Henry, que beaucoup de Chrétien ont la Foi mais sans les Oeuvres et ainsi, restent prisonniers des « Choses de la terre ».
    Si on revient à Jacques … Tu dis que tu as la Foi sans les Oeuvres mais moi je te montrerai la Foi par mes Oeuvres.
    ( Jacques 2-18b )
    C’est comme le Loup qui affirme être une Brebis mais qui reste « prisonnier » de tuer et de manger la Chair et le Sang, de sa Victime …… 
    Non … la Foi se manifestera par l’Oeuvre Conséquente et Logique ( selon les Écritures ) et les Oeuvres seront exécutées, à cause de la Foi du Croyant.

    La Foi est ce qui Impute la Justice de Christ ) au Croyant, puis, le « travail » de la Manifestée de mieux en mieux, sera ce que l’Écriture appelle la Sanctification. ( de l’Hébreux Kadesh=mettre à part, se séparer ( du Monde et du Péché, pour Dieu )
    Puis, il y aura la Finale qui sera la Glorification, c@d, le Moment ou le Croyant, dans les Lieux Célestes, sera rendu tel Christ, pour toujours.
    La Nouvelle-Naissance EST ce qui fait du Croyant, un Enfant de Dieu ( TeknaTheou ), participant de la Nature Divine, étant engendré du Père. ( Jean 1-12@14 )
    Le Croyant, Né de Nouveau ( litt. d’en=haut ) devient aussi, Fils de Dieu, qui est cette Dignité, ou il a le Privilère, d’être Tel est son Père, et réfléter Dieu.
    Acer Acerpori, Tel est l’Érable … Tel est le Rejeton. ( de celui-ci )
    Les Oeuvres ne sont donc, que la Manifestation de la Foi, la Suite Logique de la Confession de Foi, du Croyant.
    Ainsi, le « travail » du Fils de Dieu ( HuisTheou ) sera de lutter, se chargeant de sa Croix, pour être conséquent à sa Foi, et Briller Christ, dans ce Monde.

    Seigneur Seigneur etc ? ….. mais qu’est-ce que la Volonté du Père, nous déclare Jésus ?
    Well, c’est de croire en Jésus … ( Jean 6-40 ) … pour recevoir la Vie Éternelle et la Résurrection.
    Affirmer autre Chose ….. c’est altérer l’Évangile et en créer un autre.

    Sel de la Terre et Lumière du Monde …… selon les Écritures sinon, le Sel comme la Lumière, ne sont plus, selon Dieu et ….. Une telle Voie parait Droite à un Homme mais son Issue, c’est la Mort. ( Proverbe 14-12 )

    Bon Bein, Gute Abben an Alle und Gott Segne sein « Wort Gottes ».

     

  34. Est-ce que les positions catholiques et celles des églises de la réforme sur la question de la justification sont irréconciliables ? Se pourrait-il que chacune de ces positions accentuent – peut-être trop ? – un aspect de la tension entre la pleine liberté humaine et la pleine souveraineté de Dieu dans le plan du salut ? En tout cas, à la Réforme, le débat s’est cristallisé autour de ces deux pôles, et ce, de façon malheureuse : l’église catholique accentuant la régénération qui accompagne la justification et rend l’homme juste. Les églises de la Réforme mettant l’accent sur la « déclaration juridique » de la justification, sur l’imputation de la justice de Dieu qui sauve l’homme sans les œuvres de la Loi.
    Il m’apparaît que les anathèmes théologiques lancés par les catholiques – peut-être avec raison, qui sait ?  – concerne essentiellement le monergisme pur et dur de certains théologiens réformés (pour ne pas dire calvinistes). Ces derniers faisaient – et défendent encore –  que Dieu est l’unique acteur dans la justification de l’homme, faisant de lui un acteur totalement « passif ». Sa volonté ne serait activée et ne consentirait à s’unir à Dieu que par le moyen de la grâce « irrésistible », sans quoi sa volonté demeurerait dans sa rébellion ontologique. C’est ce qui a outré les théologiens catholiques au temps de la Réforme, tout comme cela peut continuer d’outrer certains protestants et évangéliques qui se veulent – eux aussi – fidèle à la révélation biblique. Notons d’ailleurs que les luthériens n’ont pas adhéré au monergisme de la même manière que les calvinistes, puisqu’ils attribuaient à l’homme la capacité de refuser la grâce justifiante, la qualifiant ainsi de grâce « résistible » (voir tableau http://en.wikipedia.org/wiki/Christian_soteriology#Distinct_schools)
     
    Alors, comment peut-on faire de l’homme autre chose qu’un pantin, sans non plus lui attribuer quelconque mérite à son salut ? C’est là le cœur du débat, la vrai question, et non pas de celle de garder dos-à-dos des positions traditionnellement liées. Augustin par exemple, dans le sermon 169,3, mentionne : « Il t’a créé sans toi, il ne te justifiera pas sans toi; il t’a créé sans que tu le saches, il te justifie avec l’accord de ta volonté ». 

    Pour justifier cela, j’aimerais mentionner que la déclaration commune de l’église catholique et de la fédération luthérienne mondiale a montré que les positions ne sont peut-être pas si opposées l’une de l’autre, bien entendu si on refuse de se cristalliser sur un pôle en rejetant l’autre, comme le fait le monergisme doctrinal. Voyons quelques exemples d’ententes doctrinales :
    Sur la grâce seule : les deux camps s’entendent à dire que la justification est opérée par la grâce seule. « 20. Lorsque les catholique affirment que, lors de la préparation en vue de la justification et de son acception, la personne humaine « coopère » par son approbation à l’agir justifiant de Dieu, ils considèrent pareille approbation personnelle comme étant un effet de la grâce et non une œuvre résultant des forces propres de l’humain. »
    Le texte poursuit ainsi : « 21. Dans la compréhension luthérienne, la personne humaine est incapable de coopérer à son salut car elle s’oppose en tant que pécheur d’une manière active à Dieu et à son agir salvateur. Les luthériens ne nient pas que la personne humaine puisse refuser la justification (mere passive), ils nient par là toute possibilité d’une contribution propre de la personne humaine à sa justification mais non sa pleine participation personnelle dans la foi, elle-même opérée par la parole de Dieu »
    Concernant le fameux débat « déclaré juste » vs. « rendu juste », les deux confessent ensemble ceci : « 22. Lorsque la personne humaine a part au Christ dans la foi, Dieu ne lui impute pas son péché et opère en elle, par l’Esprit Saint, un amour agissant. Ces deux aspects de l’agir salvateur de Dieu ne doivent pas être séparés. Le pardon des péché et la présence sanctifiante de Dieu sont intrinsèquement liés par le fait que la personne humaine est, dans la foi, unie au Christ qui, dans sa personne, est notre justice (1Co 1.30) ».
    Les protestants ne nient donc pas que la vie de l’homme soit renouvelée en relation avec le Christ suivant leur justification. Ils accentuent que la vie de l’homme n’est renouvelée (rendu juste) « que » par leur relation avec Christ, sans dépendre des conséquences régénératrices de la grâce en la personne humaine.
    Et pour finir, même si nous pourrions continuer sur plusieurs autres ententes communes, un mot sur la justification « par la foi seule ». Il est dit au point 26 : « Ainsi l’enseignement de la « justification par la foi seule » distingue mais ne sépare pas la justification et le renouvellement de la vie qui est une conséquence nécessaire de la justification et sans laquelle il ne saurait y avoir de foi ». Je crois que tout le monde sera d’accord avec cette affirmation. Célébrons un point commun !
    Pascal demandait si en fin de compte les catholiques croyaient la même chose que lui sur la question de la justification. Bien sûr que non, étant monergiste. Mais que nos frères catholiques sachent qu’il y a des protestants issus de la Réforme, dont nombre d’évangélique, qui défende une compréhension commune sur la justification d’avec les catholique, une justification par la grâce de Dieu au moyen de la foi – une foi agissante avec amour, Ga 5,6 – en Christ… « qui nous a créés pour une vie riche d’œuvres bonnes qu’il a préparées à l’avance afin que nous les accomplissions. » (Eph 2.10)
    Toutefois, si M. Saker est d’accord moi, mon propos ne conclu pas sur « les moyens de grâce » que je conteste chez les catholiques.  Pour eux, la grâce débute lors du baptême des enfants, qui les libère des conséquences du péché originel. Pour les Réformés, cette grâce commence dans le décret de l’élection inconditionnelle de Dieu qui choisit les élus selon une volonté qui nous échappe et indépendamment de tout mérite humain. Pour les autres protestants anabaptistes comme moi ayant une tendance plus « synergique » (du moins plus conciliatrice de la volonté humaine et divine dans le salut) semblable aux catholiques – que Dieu nous en pardonne si nous sommes en tort – le processus de foi débute par la « grâce prévenante », qui, première, donne à l’homme pêcheur la capacité de se repentir et de persévérer jusqu’à la fin. Au plaisir d’en reparler !

    1. Cher Bruno
      Crois-tu réellement que l’homme participe à sa justification? Les catholiques croient que oui, car ils appellent justification ce que le réformés appellent sanctification et ils rejettent la notion d’imputation considérant qu’elle est une « fiction juridique ». Il est donc vain d’affirmer que catholique et réformés accentuent deux pôles d’une même doctrine puisqu’ils ne parlent même pas de la même chose concernant la justification. Je m’inquiète donc de te voir affirmer que ta conception de la justification est en harmonie avec celle des catholiques! Mettre l’accent sur la responsabilité humaine comme les catholiques c’est une chose tout à fait acceptable, mais je ne crois pas que cela t’autorise à déclarer qu’en raison de cet accent commun les conceptions anabaptiste et catholique du salut sont similaires…

      Les réformés n’enseignent pas un salut monergiste, mais une régénération et une justification monergiste; la suite du salut sur terre, à savoir la sanctification, est vue par les réformés comme étant synergique. Crois-tu vraiment autre chose que ça???

      La raison fondamentale pour croire au monergisme divin dans la justification est la doctrine du péché: l’homme est mort dans son péché avant d’être régénéré puis justifié par Dieu; comment pourrait-il collaborer avec Dieu? Que signifie « être mort dans son péché » selon toi?

  35. Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ( Jean 6-44a )
    Ce n’est pas vous qui m’avez choisi; mais moi, je vous ai choisis ……….. ( Jean 15-16a )
    et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, etc.
     
    Dieu est Monargiste.

  36. M. Baker,
    pas « monargiste »
    Monergiste (de monos = seul et ergon = travail)
    Comme le monophysisme qui ne reconnaît qu’une seule nature, la nature divine, en Jésus-Christ (doctrine déclarée hérétique en 451), le « monergisme » lui ne reconnaît qu’une seule nature à l’oeuvre dans le processus du salut, la nature divine, niant une réelle participation de la volonté humaine, sinon que parce qu’elle a été attirée irrésistiblement, ayant été élu inconditionellement.
    Le verset que vous citez (Jn 6,44) ne contredit pas mon point. L’apôtre Jean utilise une métaphore, celle de Dieu qui tire à lui, nous traîne vers lui. Pourquoi spéculer théologiquement sur ce texte en concluant que cette attirance est « irrésistible » et que l’homme demeure totalement « passif » à résister ou à l’accepter ? Il est clair toutefois que c’est Dieu qui nous attire tous à Christ.  

    En Jean 15.16: « je vous ai choisi afin que vous alliez » est intéressante de mon point de vu qui, à défaut d’être monergique est davantage « synergique » (de sun = avec et ergon = travail : mise en commun de deux actions concourrant à un effet unique). Le « afin que vous alliez » est un verbe actif, au présent et au mode subjonctif, qui est le mode de la probabilité et de la possibilité. L’action décrite peut ou non se produire, en fonction des circonstances. Si donc quelqu’un ne porte pas de fruits, il se condamne lui-même, ne demeure pas en Christ. La participation de la volonté humaine est nécessaire pour porter du fruit.
     

  37. Bein kein …! 
    Vaut mieux une Erreur de Frappe que de Doctrine … n’est-il pas ?
    Sans Moi, vous ne pouvez RIEN faire, a déclaré Jésus ( Jean 15-16b )
    Ce qui est dans la Normalité des Choses Divines car n’est-ce pas Dieu qui produit en ( les Siens ) le vouloir et le faire, selon Son bon plaisir ? ( Phillippiens 2-13 )
    Ce qui est Essentiel car: «  Nul n’est intelligent, Nul ne cherche Dieu ». Romains 3- 11 )
    L’Attirance à Dieu est Irrésistible « afin que le dessein d’Élection de Dieu subsistât, sans dépendre des oeuvres, et par la seule Volonté de Celui qui appelle. » ( Romains 9-11b )
    Car « ceux qui reçoivent la Parole », qui les Engendre comme « Enfants de Dieu », ( Jean 1-13 ) ne le sont de par « rien » qui soit de l’Homme ….. Lien du sang, ( Un  Ennemi de Dieu, n’engendre qu’un Ennemi de Dieu ) Volonté de la Chair ( comment le pourrait-elle, Elle qui est Inimitié contre Dieu ? ) et Volonté Humaine ( comment le pourrait-elle, elle qui est soumise à sa Chair ? )
    L’Enfant n’a rien à voir avec sa Conception et il en est ainsi pour l’Enfant de Dieu …. c’est le Papa qui dépose la Semence qui Donne la Vie, c’est le Papa qui engendre et ce , sans le « consentement » du « futur enfant » .
    Ainsi, ceux que Dieu a « fait Sien », il les Équipe … les Établis  ( JE vous ai établis ) pour porter du Fruit.
    Ainsi encore, si quelqu’un ne porte pas de Fruit, c’est que ce quelqu’un, n’est pas Choisi ni Établi.
    Et de plus, « ceux qui sont Choisis et Établis » par Jésus, ont un Fruit qui Demeure … oui oui, qui Demeure ( Jean 15-16 ) car venant de Celui qui est Tout-Puissant et qui ne « perd » pas Aucun de ceux qui Lui sont donnés. 
    Anyway, qui donc résiste à LA Volonté du Tout-Puissant ?
    Qui contestera avec Celui qui endurcit qui Il veut ou qui fait Miséricorde à qui Il veut?
    Tout ne dépand pas de celui qui « agit » mais de Dieu qui décide.
    Dieu propose et Dieu dispose.
    Le vase d’argile a-t’il la Prétention de contester avec l’Artisan ?
    Bref, Dieu est MonErgiste …. et « on l’aime comme-ça » … selon Ses écritures et Gloire à Son Nom.

     

    1. Si je comprends, si nous ne décidons de rien et que tout est prévu, alors le pêché originel nous est imputé injustement et nous sommes donc puni injustement, ce qui contredit la justice parfaites de Dieu.

      Nous sommes bien entendu choisi par Dieu, mais nous avons la liberté de répondre à son appel. Bien entendu, comme Dieu sait tout d’avance, il sait que nous allons répondre oui ou non. Mais je ne suis pas sûr que Dieu réponde à notre place, même s’il peut tout. Il décide de nous laisser cette liberté, comme il a laissé Adam et Eve manger le fruit défendu.

      Sinon quelle injustice ou alors son plan est encore plus large et nous ne voyons qu’une partie.

    2. Merci pour les liens.

    3. Après lecture, il s’agit d’un grand mystère ce décret de Dieu qui déclare que nous sommes libres (volonté libre, contingences, cause seconde) mais en même temps que toutes choses opèrent selon lui.
      Ma première impression, c’est qu’on est mal barré!
      Mais ensuite quelque part, quand on commence à croire, alors de manière instinctive, on est forcé d’arriver à ce constat, Dieu est infini, il sait tout, il opère en tout, il est la source de tout, la cause première et donc tout est déjà fixé. En tant qu’être humain, nous ne pouvons qu’espérer que nous soyons élu ou baisser les bras, mais quelques soit notre décision, cette élection ne nous revient pas.

      Un exemple, je fais un pas sur le côté, j’ai l’impression que c »est moi (ma volonté) qui ait décidé de faire ce pas, mais Dieu avait déjà opéré en moi afin que j’en arrive (ma volonté) à décider et à faire cela. Ce mystère, cette liaison entre la volonté de Dieu et ma volonté, respecte ma liberté,on ne sait pas comment, c’est ça qui est formidable!

      Si je comprends bien le texte, le moyen de l’évangélisation a pour but de toucher les élus de Dieu afin qu’ils ne soient plus sous sa colère. Pour tous les autres, c’est mort.

      La question est alors de savoir si nous sommes élus ou pas, et qui peut le savoir à part Dieu. Aux apôtres, Jésus leur a annoncé qu’ils étaient élus, ils ont la certitude d’être sauvé.
      Mais concernant nous tous, on ne peut se rattacher qu’à la parole de Dieu qui nous dit croyez en moi et vous serez sauvé. A la fin de notre vie, si nous croyons encore, alors sommes nous parmi les élus?

  38. Désolé Pascal, tu te trompes dans ta compréhension de la justification catholique. Tu la saisis mal. Elle ne rejette pas l’imputation des péchés ! Elle rejette une imputation des péchés qui resterait « dans les airs », sans support objectif. Il y a imputation de la justice de Christ parce qu’il y a « union » avec lui. Et s’il y a « union » avec lui, il y a aussi communication à l’homme la « nature » juste du Christ. Un ne peut pas être sans l’autre.
     
    Tu ne saisis pas que la doctrine catholique ne fusionne pas la justification et la sanctification. Elle dit, par contre, qu’il ne faut pas les séparer. En étant justifié, nous avons été unis à Christ, et ce faisant, nous recevons sa justice. Nous sommes donc à la fois « déclarés » juste, et en même temps « rendus » justes. Il n’y a pas de séparation, mais une distinction.
     
    Tout le monde est d’accord: aucune auto-justification par les œuvres, ou quelconque apport humain n’est possible à la justification chez tous les chrétiens (Rom 3.10). Or ce que tous les chrétiens Catholique, Luthérien, Anabaptiste, Orthodoxe, Évangélique, de toutes les époque confessent – sauf vous ! – c’est que : si la justification est totalement imméritée, elle n’est pas sans « notre participation personnelle ». Cela signifie « notre assentiment »  est rendu possible par la grâce, une grâce que nous aurions pu refuser (doctrine rejeté par les calvinismes, mais accepté pas tous les autres protestants). 

     
    L’homme n’est donc pas qu’un pantin, et ce même s’il « est mort dans son péché ». C’est une image que Paul emploie ici. Cela signifie la séparation ontologique de l’homme, séparé de la vie divine, incapable et impuissant à recevoir la vie divine par ses propres moyens. Cela ne signifie pas que l’homme soit semblable à un « objet », froid, sans vie, passif, sans volonté, sans réflexion que Dieu unit à lui sans son accord.

    1. Cher Bruno
      La doctrine catholique de la justification a été imprécise jusqu’au Concile de Trente (contre-réforme) où la tendance moyenâgeuse iustitia infusa et sacramentaliste fut ratifiée. La notion luthérienne et mélanchtonienne d’une justification forensique par imputation par la foi seule fut rejetée. À ma connaissance, cette conception de la justification (infusion sacramentelle) est toujours celle du catholicisme et elle est rejetée par tout le protestantisme évangélique (c’est donc curieux de te voir unifier tous les chrétiens à l’exception des réformés… je suspecte une frustration envers ceux-ci).

      Deux classiques à lire pour ceux qui s’intéressent à la doctrine de la justification: Alister E. McGrath, Iustitita Dei ; James Buchanan, The Doctrine of Justification.a

      Concernant ton affirmation à savoir que les réformés sont les seuls à affirmer que la justification est sans « notre participation personnelle ». Fais-tu une caricature de la théologie réformée? Rejeter le libre arbitre comme cause de la conversion à Dieu et de la justification ne signifie pas que l’homme est un pantin. Je m’attends d’un homme comme toi que tu fasses les distinctions entre le calvinisme et l’hyper-calvinisme! La théologie réformée orthodoxe enseigne que lorsque l’homme se convertit et croit, c’est véritablement lui qui se repent et qui exerce la foi. Cette repentance et cette foi sont un don de Dieu, mais l’homme les exerce de manière consciente et volontaire (comme pour le reste de son salut: Ph 2.12-13). Il ne le fait pas en vertu de son libre-arbitre, mais parce qu’il a été libéré de l’esclavage du péché. La grâce irrésistible n’est pas une tyrannie, mais une libération que l’homme ne peut empêcher. Cette théologie n’est pas celle de Calvin seulement, mais Augustin et Luther enseignent la même chose.

      C’est Dieu qui justifie et c’est l’homme qui reçoit la justification par la foi. L’image de Guy Baker (le juge et le procès) communique exactement l’image biblique de la doctrine de la justification.

  39. Participer à sa Justification c’est comme le Criminel Coupable qui se déclare Innocent des Crimes qu’il a commis, ( ce que la Majorité font en « justifiant » leur actes ) mais qui a aussi la Capacité Juridique de s’auto-déclarer Non-Coupable, donc Justifié.
    On ne peut se déclarer Innocent que si c’est l’on est Juge et que la Loi est le reflet de que nous sommes. 
    Herrmann Goering, à Nuremberg, a « joué »  a ce « Jeu » pour finalement déclarer que sa Cause ne fut Perdue, que pour l’Unique Raison que ce sont les Vainqueurs qui imposent leur Loi.
    L’Écriture déclare que c’est Dieu qui Justifie ( Romains 8-33 ) ce qui est Normal car la Loi de Dieu est le Reflet de Qui est Dieu et il s’avère que le Vainqueur, c’est Dieu.
    Dieu est Sa Loi comme Sa Loi est ( comme ) Dieu.
    Le Coupable est à la Mercy du Juge et il n’y a que le Juge qui Justifie ou non.
    Il n’y a pas de : « es-tu d’accord » à ce que je te déclare non-coupable.
    On est Coupable ou pas et dans le cas de l’Humanité, Tous ont Péchés et donc Tous sont Coupables … d’accord ou pas et ce ne sont que ceux qui ont la Foi en Jésus ( sans aucunes Oeuvres de Loi quelconque, qui sont déclarés Justes.
    Car c’est Dieu qui fixe les Règles et qui Juge selon Ses Règles à Lui.
    Le Reste, ce n’est que de la « Propre-Justice » servant à réconforter des « Prores-Justes »   … qui ont, un certain « zèle » pour Dieu mais sans l’Intelligence des Écritures que Donne la Régénération.
    Notre « justice » tout comme notre Être, n’est que « tunique souillée » devant Dieu et de ce fait, l’Homme est complètement Impuissant à quoique ce soit, Légalement et Spirituellement, dans l’Oeuvre du Salut.
    Dieu, le Juste Juge est Celui qui Propose et Celui qui Dispose.
    En Zacharie 3- 1@5, c’est Dieu qui agit et l’Homme est le Receveur de la Justification, qui lui est donnée par Dieu.

    L’Homme est le « Pantin » de sa Nature Déchue, il est limité dans sa capacité à faire le « bien » ( un genre de « bon » sans Dieu … chose impossible ) et ce n’est que de par l’Intervention de Dieu, qu’il se « dépantinise », étant Régénéré, ( ce qui est encore l’Oeuvre de Dieu et de Dieu seul ) né d’une Nouvelle-Vie étant engendré de Dieu ( et ici aussi c’est l’Oeuvre de Dieu et de Dieu seul ) pour accomplir maintenant, selon Dieu, les Oeuvres que Dieu a d’Avance préparées.

    Pour le reste, même si sa « sainteté infaillible » déclarerait autre chose que ce que Dieu déclare, (ce qui est de fait notoire) et que ses « paladins auxiliaires » de dénominations quelconques appuient, ça ne change en rien ce que Dieu déclare.
     

  40. Bref .. la Justification est un Acte Légal qui Efface l’Inculpation.
    Peut importe l’Accusation, ( Même Celle dont l’Évidence est plus qu’évidente et fondée sur des Preuves Incontestables contre l’Accusé ) la Justification la fait tomber et déclare Juste celui qui en reçoit les Bénéfices.
    Et Dieu Impute la Justice, sur la base de la Foi de celui qui croit en Jésus.
    Ainsi, Dieu reste Juste ( car Christ Lui LE Juste a payé pour les Injustes ) et reste Gracieux et Miséricordieux en Imputant la Justice de Jésus, a celui qui croit à la Personne et à l’Oeuvre de Jésus.
    Et Tout ceci, sans dépendre d’aucunes Oeuvres quelconques … ou « d’Achat » de Grâces et/ou de Pardons fixés au « bon prix » .
    Le Juste vivra par LA Foi.
    Sola Fide!

    Pour le reste, à moins que le Commentateur ne soit un Catholique Romain convaincu, les Autres sont cette « Nouvelle Espèce » de la « Chrétienté Évangélico-Protestante », qui révisent la Doctrine de Christ et tentent de la faire cadrer dans un Oecuménisme acceptable … 

    L’Église Émergente est dans la Cabane avec son « RéInventage de l’Église » et son « Orthodoxie » Zénéreuze …. au Détriment de la Vérité. il faut dire.
    Mais .. un de ces « lascars » a déjà déclaré que LA Vérité n’était pas Importante …. l’amourrrrrr, par contre était LA Voie.
    Bien sur, la Vérité que Jésus EST LA Vérité n’était pas dans son Coeur, qui parlait selon une Autre Abondance que celle de l’Amour de la Vérité.
    Anyway …. la Justification est le Sceau, l’Étampe Officielle et Légale, du « God Approved » … whatever anyone will say against it.

     

  41. Merci pour cette belle conversation,
    Non, je n’ai pas de ressentiment!
    on dit à peu près tous la même chose
    à la prochaine chicane !
    amicalement

  42. « À peu près » !?!?!

    Je me permettrai quand même de dire, que je n’ai pas vu de position qualifiée « À peu près » dans les Échanges de cette Page … et que la Justification n’est pas une Doctrine « à peu près-Tement » définie dans l’Écriture.
    Le choix Divin des mots utilisés dans le Texte Inspiré ont la Définition que Dieu a voulu révélé à ceux qui plongeraient leur Yeux dans Son « Manuel de la Révélation du Dieu Véritable ».
    Sans partir d’une Position « PréJugée », il n’est jamais rassurant de s’enligner sur Rome qui possède le Record Absolu des … euuuuh …. faisons attention, des Erreurs Bibliques, toutes catégories.

    Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, ( À peu près ) toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.
    On peut parler de Relativité ou « D’à peu prèstisme » mais euuh ….. ça vaut ce que ça vaut car: «  Une telle Voie parait Droite … mais son issue c’est la Mort. »
    L’Écriture met en garde de Garder l’Évangile tel qu’il fut Annoncé ( 1Corinthiens 15-2 ) afin de ne pas « croire en vain » … à un « autre » Jésus ou un « autre » Évangile, qui assurément « procurent » un « autre » salut mais qui n’est pas reconnu par Dieu.
    Et ces autres zésus et zévanziles existent, bel et bien.

    Que ces Échanges soient utilisés par Celui qui affirme que Sa parole ne Lui revient point sans avoir accompli l’Effet voulu.

     

  43. Annexe sur la Justification.

    CANON 9 = S I QUELQU’UN dit, que l’homme est justifié par la seule Foy, en sorte qu’on entende par là, que pour obtenir la grace de la Justification, il n’est besoin d’aucune autre chose qui coopere ; & qu’il n’est en aucune maniere nécessaire que l’homme se prépare & se dispose par le mouvement de sa volonté : Qu’il soit Anathême.

    CANON 11=S I QUELQU’UN dit, que les hommes sont justifiez, ou par la seule imputation de la justice de Jesus-Christ, ou par sa seule rémission des péchez, faisant exclusion de la Grace & de la Charité, qui est répanduë dans leurs cœurs par le Saint Esprit, & qui leur est inhérente ; Ou bien que la Grace par laquelle nous sommes justifiez, n’est autre chose que la faveur de Dieu : Qu’il soit Anathême.
     
    CANON 12 =S I QUELQU’UN dit, que la Foy justifiante n’est autre chose que la confiance en la divine misericorde, qui remet les pechez à cause de Jesus-Christ ; ou que c’est par cette seule confiance que nous sommes justifiez : Qu’il soit Anathême.
    CANON 24 =S I QUELQU’UN dit, que la justice qui a esté receûë n’est pas conservée & augmentée aussi devant Dieu, par les bonnes œuvres, mais que ces bonnes œuvres sont les fruits seulement de la Justification, & les marques qu’on l’a receûë, & non pas une cause qui l’augmente : Qu’il soit Anathême. 

    Canon 30 =S I QUELQU’UN dit, qu’à tout pécheur pénitent, qui a receû la grace de la Justification, l’offense est tellement remise, & l’obligation à la peine éternelle tellement effacée & abolie, qu’il ne luy reste aucune obligation de peine temporelle à payer, soit en ce monde, ou en l’autre, dans le Purgatoire, avant que l’entrée au Royaume du Ciel luy puisse estre ouverte : Qu’il soit Anathême.
    CANON 32 =S I QUELQU’UN dit, que les œuvres d’un homme justifié sont tellement les dons de Dieu, qu’elles ne soient pas aussi les mérites de cét homme justifié ; Ou que par ces bonnes œuvres, qu’il fait par le secours de la grace de Dieu, & par le mérite de Jesus-Christ, dont il est un membre vivant, il ne mérite pas véritablement augmentation de grace, la vie éternelle, & la possession de cette mesme vie, pourveû qu’il meure en grace, & mesme aussi augmentation de gloire : Qu’il soit Anathême.
    Voici ce que Rome déclare et contredit sur ce que l’Écriture affirme Clairement.

  44. L’Église catholique enseigne-t-elle vraiment le salut par les oeuvres? « chiboul
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    Alexandre Gallot says:

    Et voici ce que ça donne quand on examine la théologie catholique romaine sans retirer ses « lunettes protestantes »… une vision myope et déformée – de bonne foi, je n’en doute pas. Le Concile de Trente nécessite, pour être compris, de connaître la terminolgie thomiste, notamment au sujet de la grâce et de la justification sinon d’abominables contresens sont très vite faits.
    Ancien évangélique devenu catholique, je puis affirmer fermement que je ne crois pas au « salut par les oeuvres », de même que l’Eglise, mais au salut par la grâce, qui précède, initie, accompagne et fait fructifier notre coopération au Bien (et en cela, les oeuvres que nous produisons sont vraiment méritoires, sans que cela prive Dieu de son Mérite et de la gratuité du don du Salut) sans annihiler notre liberté et notre réelle qualité de COopérateur au salut.

    1. Vous dites absolument vrai: l’Église catholique romaine n’enseigne pas un salut par les oeuvres dans le sens pélagien. Elle croit que c’est la grâce seule qui est à la base du salut et que cette grâce rend le croyant capable de coopérer à son salut et d’y contribuer… Cela est un autre évangile que celui des apôtres et du Seigneur. L’Évangile biblique enseigne que la grâce initie non seulement le salut, mais l’accomplit totalement. Les oeuvres ne sont aucunement méritoires, mais elles sont des fruits de l’Esprit sans lequel il n’y a pas de salut.

  46. Rome a erré en enseignant le synergisme. Autrement dit, le salut par la régénération spirituelle, qui doit grandir par l’usage des sacrements et la pratique des bonnes œuvres. Au fond, Rome confond la sanctification du croyant et sa justification, comme si la justification baptismale était une véritable glorification, rejoignant l’hérésie décrite en I Tim.1/19-20 et II Tim.2/17-18.
    Or, la précision de l’article baptismal du Credo, définie par la confession d’Augsbourg, enseigne, conformément aux Écritures, que la justification est forensique, bien qu’elle soit toujours suivie d’une justification médicinale, qui, elle, régénère le croyant, quoiqu’elle ne supprime pas le péché originel, lequel est toutefois maîtrisé. De sorte que, le baptisé n’est jamais sauvé que par la Foi en Jésus-Christ, au moyen de l’Évangile, écrit, oral ou visible, puisqu’il ne sera définitivement débarrassé du péché, qu’au moment de sa mort ou du jugement dernier. Autrement dit, le croyant est réputé juste grâce à Jésus-Christ, c’est là sa certitude salutaire, parce qu’il ne eut placer l’assurance de son salut, ni sur ses œuvres, ni sur sa vertu, ni sur ses bonnes intentions.

  47. Au-delà de toutes ces explications dogmatiques et doctrinales auxquelles je ne comprends pas grand-chose, je retiens un seul fait: les pratiques idolâtres de l’Église Catho montrent sa vraie face

  48. Je suis novice, mais le bon larron sur la croix n’a semble t’il pas reçu l’évangile, pourtant il ira directement au paradis, car sa foi et sa repentance a suffi à Jésus:
    « En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis ».
    Il n’a donc pas eu à débattre si telle ou telle croyance était autorisée ou pas, à la fin il accepté son sort (torture, souffrance et mort) car il pensait profondément qu’il le méritait, et a reconnu en son cœur Jésus comme Seigneur et sauveur. La repentance et la souffrance dans cette vie semble être important pour Jésus, car elles nous apprends beaucoup de chose et nous rend humble.

    D’autre part, j’aimerai savoir si je suis dans l’erreur avec mon interprétation de la bible qui est la suivante:

    – La grâce (=le cadeau), qui a été donnée à tout homme, est notre seigneur Jésus Christ.
    – Notre Seigneur Jésus Christ est Dieu (Dieu le fils plus exactement, il incarne le Verbe)
    – Son sacrifice (qu’il a payé chèrement) a racheté les pêchés pour tout ceux qui ont foi en lui. Nous sommes par là justifiés auprès de Dieu et nous aurons la vie éternelle si l’on garde la foi jusqu’au bout.
    – Mais cette foi ne doit par être une simple croyance intellectuelle, elle demande de croire pleinement (avec certitude) à la nature divine de Jésus, à notre nature pécheresse, à la vie éternelle qui nous sera offert à la fin et en sa parole. Et sa parole nous invitent fortement à vivre selon la Justice de Jésus (équité, charité,…), car peut-on se dire qu’on nous avons foi en Jésus si nous n’appliquons pas ses paroles dans des actes de la vie courante? Si nous ne l’appliquons pas, c’est que nous n’y croyons pas ou n’y adhérons pas.
    La non-application de la parole de Jésus est fortement déconseillée par Jésus et ses apôtres (à la lecture de certains de la bible). Pourquoi?

    Parce que d’une part, certains versets nous montrent que l’on peut être sévèrement punis, même bien plus que les non-croyants par des tribulations et divers souffrances, Dieu nous demande de l’aimer mais également de craindre sa colère. D’autre part, il semble que sans application dans le réel, notre foi disparait et au final notre salut puisque l’un est la condition de l’autre.

    Une vrai foi produit forcément des œuvres justes aux yeux de Dieu, et ces œuvres produit du bon fruit. Ces œuvres ne participe par à notre salut car nous avons déjà la foi, mais elle participe à augmenter notre foi via leurs fruits. Une foi plus grande produit plus de fruits,etc… Si cette foi n’embraye pas du tout sur des œuvres au bout d’un certain temps, alors cette foi se meurt et risque de disparaitre, supprimant toute possibilité d’être sauvé.
    Les bonnes œuvres par leurs fruits nourrissent donc la foi. Et la foi nous sauve. Il faut juste entretenir cette foi, qui va forcément nous transformer. Mais au final, on est d’accord, personne n’arrivera dans sa propre vie à la transformation complète.
    C’est là où les Catholiques et Protestants divergent sur ce qui se passe après la mort ( purgatoire, …).

  49. J’ai pris le temps de lire, premièrement cet article dont je ne connaissais pas encore l’existence; et deuxièmement, les commentaires qui s’y retrouvent.

    Oh, avec tout ce que j’ai lu, je ne me lancerai pas de mon côté dans des propos et des échanges avec des termes à 100$ ou à 1000$. Mais je sais une chose, c’est que le catholicisme n’enseigne pas l’Évangile authentique. Ou vous proclamez le véritable Évangile, celui du Christ que nous retrouvons dans les Saintes Écritures (en passant il s’agit de la Bible et non les écrits du Vatican) ou vous proclamez un AUTRE évangile. L’apôtre Paul déclare sous l’inspiration du Saint-Esprit que celui qui apporte un autre Évangile est maudit.

    Dans le catholicisme:

    Ce qu’ils enseignent sur la doctrine du Salut, la régénération, la justification, les sacrements, l’autorité des écrits papaux au même niveau que la Bible voir même supérieur, la doctrine du purgatoire, le culte des «saints», la vénération de Marie avec tous les aspects de la mariologie qui met de l’avant que Marie serait aussi co-rédemptrice et médiatrice, la messe et le sacrifice du Christ à chaque fois, etc etc etc et la liste est encore longue. Tous ces aspects sur lesquels ils enseignent et qui sont en contradiction à différents degrés avec la Bible…

    Voilà une bien faible liste de tous les éléments proclamer par le catholicisme. Et à cela, tout ce qui est mis de l’avant et promulguez comme le mysticisme, le charismatique et œcuménisme. Le catholicisme mettant de plus en plus l’accent sur l’unité inter-religieux et affirmant qu’il y a de profondes vérités dans toutes les religions et que les musulmans sont aussi des frères qui pourtant rejettent la divinité du Christ, la trinité, etc

    De dire et d’affirmer que les catholiques sont des frères et sœurs en Christ n’est pas correct. Est-ce que Dieu peut sauver un pécheur peu importe où il se trouve et peu importe le mensonge dans lequel il se trouve? OUI ! Mais celui qui aura reçu la grâce de Dieu, un cœur régénéré, et qui sera habité du Saint-Esprit ne pourra pas éventuellement demeurer au sein d’une organisation qui enseigne toutes ces faussetés parce que le Saint-Esprit est l’Esprit de Vérité.

    Les réformés baptistes, tout comme bien d’autres, affirment que le résumé de leurs croyances ou leur confession de foi est dans la 1689. Qui est d’ailleurs une très belle et solide confession de foi. Alors, il suffit de lire celle-ci pour constater que c’est à des années-lumières de ce que le catholicisme enseigne, proclame et met de l’avant.

    Il ne suffit pas de dire ou d’écrire ou de partager sur le site ou dans une église locale une confession de foi sous la rubrique «ce que nous croyons» mais ce qui compte est ce qui est enseigné. Et je réalise que de plus en plus d’églises locales ayant toujours une belle confession de foi s’en éloignent dans ce qu’ils enseignent.

    Le Vatican avec le catholicisme travaille sans relâche et poursuit sans cesse à ce que œcuménisme se répande et soit accepté. Force est de constater que cela prend racine à travers les mouvements du pentecôtisme-charismatique, les églises émergentes, les mouvements au sein même du catholicisme avec leur mysticisme et leur charismatique, ainsi qu’au sein de plusieurs églises ou associations d’églises évangéliques et ce, quelque soit leur supposé confession de foi.

    Cela me rend triste car la Vérité de la Parole de Dieu est attaquée. Car Dieu n’est pas honoré et la gloire de Christ est amoindrie. Cela me rend triste en regard de tous nos frères qui nous ont précédés et qui se sont battus et tenus debout pour LA vérité que nous retrouvons dans les Saintes Écritures.
    Cela me rend triste que même dans les milieux, soi-disant solidement ancrés dans la Parole de Dieu, ils en arrivent à tendre vers un discours de plus en plus tiède pour ne pas déplaire. Qui recherche de plus en plus l’unité au détriment de la vérité. Oh bien sûr, ce n’est pas ce qui est dit mais c’est à travers ce qui est enseigné et les actions qui sont posées que nous pouvons constater à quel point le ravage prend place.

    Je pourrais continuer à écrire mais à quoi bon maintenant, J’ai mis en quelques paragraphes ma position face à cet article qui me fait réaliser à quel point nous sommes rendus.

    Rien d’autre à écrire si ce n’est que l’urgence de prier.
    Prier que Dieu accorde à Son peuple une véritable crainte de Son nom. Et parce que Son peuple aura une véritable crainte de Son nom, alors il cherchera à être fidèle de plus en plus aux Saintes Écritures.

    La Vérité doit être proclamée dans l’Amour mais il ne doit jamais y avoir de l’Amour sans la Vérité. Car l’Amour pour le Seigneur et pour les autres consistent à demeurer dans La Vérité.

  50. Si le plan du salut est bien compris il en sera de même du reste…

    Le salut reste un cadeau immérité offert à qui le veut bien et il n’engage rien. L’étape suivant c’est que Dieu met en nous le vouloir et le faire pour le servir par le Saint Esprit. L’amour que Dieu donne à ses enfants dans le salut nous amène nous aussi à vouloir de notre propre gré à le partager.

    Ce qui n’est pas des œuvres méritoire, ou œuvres obligatoire comme un fardeau, ce sont des œuvres naturel du à notre nouvelle nature, si nous sommes unit au cep , il en découlera naturellement la vie en nous, ce qui nous amènera à vouloir le partager.

    Le salut comporte plusieurs facettes mais qui sont tous unit l’un à l’autre par les lien de l’amour de Christ …

  51. Bonjour Pascal,

    En regard de mon commentaire rédigé et publié sous cet article datant du 2 mars 2019; j’aimerais humblement apporter ceci.

    Je ne veux pas revenir sur le fond de ce que j’ai écris. Ma position demeure celle que j’ai partagé. Par contre, je reconnais que j’ai manqué de délicatesse et de douceur dans certains choix de mots ainsi que dans la formulation de certains segments.

    Par conséquent, je veux te demander pardon Pascal ainsi qu’à tous ceux qui ont pu lire mon commentaire précédent et qui ont pu être blessé ou choqué à cause de certains choix de mots et de formulations.

  52. Post comment

    Ulisses DE SOUSA MENDES says:

    Merci pour ces précisions qui rendent d’avantage justice au Catholicisme par rapport aux caricatures répandues dans les milieux évangéliques…un précision toutefois, l’Eglise enseigne que celui qui Baptisé demeure en état de grace c’est a dire sans péché mortel à d’ores et déjà  » sa place au ciel » assurée, bien qu’il puisse devoir se purifier des conséquences des péchés commis après le Baptême ou après le Sacrement de reconciliation le cas échéant, au purgatoire. Le Ciel et la vision béatifique lui sont acquis par la grace reçu efficacement au Baptême sans aucune oeuvres ne soit exigée. De même les oeuvres subséquentes au Baptême n’ont pas pour raison d’être d’acquérir le salut mais d’acquérir une plus ou moins grande récompense ( mérites ), c’est a dire une plus ou moins grande participation à la Gloire divine dans l’eternité.

  53. L’Eternel est un Dieu souverain. Il est trois fois saint. Aucun Dieu n’est comparable à Lui. Quiconque ne croit pas à sa sainte Parole est anathème. Qui sommes-nous pour oser critiquer sa science ou discuter sa souveraineté.
    A toi seul Eternel la gloire pour les siècles des siècles.

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